Culture

Domlebo lance sa PPP: propre petite politique écoresponsable

le vendredi 31 janvier 2020
Modifié à 13 h 21 min le 31 janvier 2020

En matière d’environnement, l’artiste de Saint-Lambert domlebo veut «prêcher par l’exemple». En harmonie avec ses compositions qui appellent à l’engagement, il met en place la première édition de sa «propre petite politique écoresponsable» (PPP). Cette politique s’applique à toutes ses participations comme artiste et comme personnalité publique, que ce soient des prestations musicales, des animations, des conférences ou sa présence sur des conseils d’administration. Il espère de cette façon créer un impact positif un peu partout où il passe. Il a créé cette PPP avec le soutien du Conseil québécois des événements écoresponsables. Investi auprès d’a-c-t: artistes citoyen/ne/s en tournée, l’auteur-compositeur-interprète s’engage ainsi à diverses mesures, dont certaines touchant ses déplacements: sans voiture le plus possible, limiter au maximum les voyages en avion, et compenser tous les GES. En matière d’alimentation, domlebo s’engage à accompagner ses devis (technique et de loge) du guide de la Loge végane, qui dresse une liste de suggestions de nourriture végétalienne aux studios, plateaux, salles et festivals. L’usage de contenants et bouteilles réutilisables sera privilégié, et il refusera toute eau embouteillée. Si les matières résiduelles ne sont pas «suffisamment bien prises en charge sur place», son équipe et lui s’engagent à les gérer eux-mêmes. Ses poches d’albums sont fabriquées en papier et carton 100% recyclés. Domlebo et ses musiciens réduisent également leur consommation d’électricité en donnant des prestations sans amplification et sonorisation. Ses chansons et ses interventions publiques, par les enjeux qu’elles défendent, sont inscrites à la liste des mesures qu’il entreprend dans le cadre de cette PPP. Le chanteur dit veiller à ce que ses prestations demeurent accessibles. «Je m’associe le plus possible à des causes et joue dans des lieux et pour des évènements qui partagent, voire défendent ces mêmes valeurs. Je ne joue pas pour des festivals qui soutiennent, voire prônent l’exploitation animale», ajoute-t-il. Domlebo anime des ateliers sur l’histoire et la chanson du Québec ainsi que de grands ateliers de cocréation chansonnière avec le public. «Je sensibilise ce même public et partage également des informations privilégiées sur le milieu de la musique et sur les conditions des artistes. Je porte une attention très particulière à la qualité, la défense et la mise en valeur de la langue française.» (A.D.)