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Jenique Dalcourt: selon Claude Poirier, le dossier devrait être confié au Bureau des enquêtes indépendantes

le mardi 15 octobre 2019
Modifié à 11 h 48 min le 15 octobre 2019
Par Vanessa Picotte

vpicotte@gravitemedia.com

Le chroniqueur judiciaire et collaborateur du Courrier du Sud Claude Poirier critique le travail du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) dans le dossier de Jenique Dalcourt, qu’il qualifie «d’amateur». À LIRE AUSSI: Cinq ans plus tard, le meurtre de Jenique Dalcourt est toujours non résolu Monique Dalcourt: vivre l’enfer Il estime que le SPAL n’aurait jamais dû laisser entendre, quelques heures après le meurtre, qu’un suspect était dans la mire des enquêteurs. Ce dernier a ensuite été libéré faute de preuves. «Imaginez-vous pour la famille, lance-t-il. On vous dit qu’on a trouvé le présumé auteur du meurtre gratuit de votre fille et on apprend quelques heures plus tard qu’il a été libéré et qu’il n’y aura pas d’accusations!» https://www.dailymotion.com/video/x7mpuif Il déplore également le manque de communication du SPAL, où il est «extrêmement difficile d’avoir de l’information». «C’est toujours le même refrain: «On ne peut pas vous en dire plus. L’enquête se poursuit», relate Claude Poirier. Quand j’entends ça et que ça fait cinq ans que ce dossier-là traîne, je me dis: quel calvaire pour la famille! N’oublions pas qu’il y a quelqu’un en liberté et qui n’a jamais été dérangé.» Claude Poirier croit qu’il y a peu de chance que l’enquête soit finalement résolue par le SPAL. Il estime que le Bureau des enquêtes indépendantes devrait se pencher sur ce dossier. «Je ne dis pas que dans ce dossier, des policiers ont été malhonnêtes, mais il y a peut-être eu de l’incompétence», soutient-il. Il croit également que les corps policiers municipaux ont souvent des appréhensions à ce que la Sûreté du Québec reprenne un de leurs dossiers. «Ils veulent garder l’enquête pour eux, mais plus souvent qu’autrement, ça s’étire en longueur», conclut-il