Actualités
Éducation

École dans Vauquelin: la promesse d’achat-vente du terrain est approuvée

le mercredi 17 avril 2019
Modifié à 18 h 11 min le 17 avril 2019
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Une nouvelle étape est franchie la future école dans le quartier Vert Urbain du secteur Vauquelin. Longueuil a approuvé à l’unanimité la promesse d’achat-vente de lots qui accueilleront l’établissement scolaire dans la plus récente phase de développement du secteur. La promesse de vente de Quartier Vert Urbain S.E.C. est conditionnelle à l'acceptation d'une promesse d'achat-vente avec la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV). Le terrain, situé en bordure du prolongement de la rue de la Sauge, sera ainsi revendu à la CSMV. La somme d’un peu plus de 4,3 M$ sera pigée à même le fonds de développement immobilier pour l'acquisition de terrain.  La commission scolaire s'engage à débuter la construction de l’établissement dans les 36 mois suivant la signature de l'acte de vente. Quartier Vert Urbain S.E.C. s’engage à réaliser, à ses frais, des travaux d'infrastructures municipales, ainsi qu’à la cession des rues et surlargeurs de rues requises au projet. «Cette construction répond au plan d'organisation scolaire portant sur les services au primaire, mentionne le sommaire décisionnel. De plus, le choix de son implantation a été déterminé selon les recommandations de plusieurs comités consultatifs en tenant compte des préoccupations des résidents du secteur.» «À la demande de la CSMV, le délai de la vérification diligente a été augmenté. Toutefois, l'intention est de procéder avec un maximum de diligence considérant leur devoir d'ouvrir l'établissement d'enseignement dans les meilleurs délais», poursuit-on. Rappelons que cette future école primaire est attendue depuis longtemps. En octobre 2017, la modification de zonage a été adoptée afin d’accepter la construction d’école dans ce secteur boisé. Cette étape avait été précédée de diverses rencontres et séances d’information, dans un contexte où l’accueil d’un établissement scolaire ne faisait pas l’unanimité. Aux résidents qui avaient milité en faveur de l’école s’opposaient ceux qui craignaient pour la quiétude et qui demandaient une construction plus loin des habitations. Que le terrain n’appartienne pas à la Ville a complexifié le dossier, notamment en raison des négociations avec le promoteur. Par ailleurs, l’implantation de l’école a nécessité une importante coupe d’arbres. En février, une dérogation mineure a été accordée afin de procéder à la coupe de près de 16 500 arbres, mettant ainsi en branle la phase 2 du projet Vert Urbain. Des besoins criants La nouvelle école de 628 places répondra à des besoins de la CSMV. Selon les chiffres avancés par le commissaire Benoît Laganière en février, 53 unités modulaires ont été installées sur le territoire de la CSMV pour accueillir des élèves qui ne peuvent être reçus dans des écoles. Dans ce secteur, 576 élèves sont répartis dans quatre établissements, remplis à pleine capacité. En 2018-2019, la CSMV a accueilli 1500 élèves de plus que l’année précédente. Le président de l’arr. du Vieux-Longueuil Benoît L’Écuyer a déploré la «lenteur» prise dans la réalisation du projet. «Ça fait tout de même cinq ans qu’on l’attend dans le secteur et déjà, on parlait d’un besoin criant», a-t-il soulevé, expliquant néanmoins que la construction d’une nouvelle école est complexe et implique beaucoup de personnes «qui doivent se parler». «Pour les citoyens du quartier, comme pour les enfants qui fréquenteront l’école, c’est certainement une bonne nouvelle, s’est-il réjoui. Les besoins sont importants et les infrastructures scolaires actuelles ont peine à suivre la croissance du nombre d’enfants fréquentant les établissements de la CSMV.» Il dit souhaiter que la construction de l’école débute «le plus rapidement possible». Le chef de l’opposition Xavier Léger a pour sa part fait valoir que «l’utilisation d’unités modulaires devrait être l’exception plutôt que la règle pour faire face au manque d’espaces dans les écoles». Il s’est dit ouvert quant à la demande de la CSMV de s’assurer à l’avenir de la part des promoteurs de développement résidentiel la réservation de terrains permettant la construction d’écoles. La mairesse Sylvie Parent a quant à elle relevé le travail de collaboration entre la Ville et la CSMV. «On est arrivé aux résultats escomptés par les deux parties, et c’est aussi un travail de toutes les instances pour les élus. C’est comme ça qu’on fait avancer les projets.»