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Elizabeth Hosking: 18 ans, ambitieuse et talentueuse

le mardi 10 décembre 2019
Modifié à 13 h 41 min le 10 décembre 2019

Elle n’a peut-être que 18 ans, mais Elizabeth Hosking s’impose déjà comme une athlète expérimentée de l’équipe canadienne dans le monde du surf des neiges. La spécialiste de la demi-lune amorcera d’ailleurs sa troisième saison en Coupe du monde la fin de semaine prochaine à Copper Mountain, au Colorado. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle ne manque pas d’ambition pour la campagne à venir. «Mon but est de terminer dans le top 6 au classement mondial, alors je pense y aller vraiment fort!» déclarait-elle d’entrée de jeu lors de la 25e Rencontre au Sommet Telus en octobre. Quinzième au classement de la Coupe du monde en 2018-2019, la planchiste de Longueuil n’a pas chômé au cours de la saison morte, participant à plusieurs camps d’entraînement qui, l’espère-t-elle, lui permettront de de prendre sa place parmi l’élite mondiale. «J’essaie de faire du snow le plus possible! Les journées de repos sont aussi nécessaires, mais je suis souvent une des premières à commencer et une des dernières à finir», poursuit celle qui a également profité de ses longues heures passées dans les demi-lunes pour pratiquer le front side double 1080, une manœuvre «très payante» qu’elle tente d’ajouter à son arsenal. «Je ne l’ai pas encore atterrie, mais je l’ai essayée plusieurs fois à mon camp en Suisse, il y a quelques semaines. C’est vraiment juste avec la pratique que je vais le réussir, mais je pense que je me rapproche», a-t-elle expliqué au sujet de cette figure maîtrisée par une seule autre athlète en demi-lune, soit l’actuelle championne du monde, l’Américaine Chloe Kim. Elizabeth Hosking avait à peine 16 ans lorsqu’elle a pris part aux Jeux olympiques d’hiver en 2018, faisant d’elle la plus jeune athlète de la délégation canadienne présente Pyeongchang. Près de deux ans plus tard, bien des choses ont changé pour celle qui avait conclu ses premiers grands Jeux avec une 19e place. De ses propres dires, elle se voit dorénavant comme étant «beaucoup plus mature», tant sur les pistes qu’à l’extérieur. «À Pyeongchang, j’étais encore nouvelle et fraîche au niveau international. Maintenant, je m’y connais plus et je fais beaucoup d’entraînement physique hors neige, alors je suis vraiment plus prête à affronter les saisons et à être dans les meilleures.» (Source: Sportcom – Mathieu Fontaine)