COVID-19

Encore au moins deux semaines avec les mesures mises en place

le mardi 10 novembre 2020
Modifié à 14 h 32 min le 10 novembre 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

François Legault a annoncé que les mesures mise en place vont se prolonger, minimalement, jusqu'à terme, soit le 23 novembre. Après quelques jours sur un plateau, le nombre de cas positifs au coronavirus augmente depuis quelques jours. Les indicateurs démontrent qu'il faut être encore plus prudent. Le nombre de nouveaux cas n'a pas diminué comme souhaité. «La majorité des régions sont stables ou en augmentation, a reconnu le premier ministre François Legault. On pourrait se consoler quand on regarde le nombre de cas par million d'habitants où, depuis le 1er septembre, on voit que le Québec est beaucoup moins affecté que le reste du monde. » La Montérégie, à l'exception du secteur Richelieu-Yamaska, se retrouve dans un groupe de neuf régions où l'infection est qualifiée de plutôt stable. Plusieurs raisons justifient le maintien des mesures mises en place. Parmi celles-ci, permettre aux enfants de fréquenter l'école, réduire la pression sur le réseau de la santé et parce que le Temps des Fêtes approche. Il a rappelé que les gros partys ne pourraient avoir lieu. Mais que son équipe ferait tout en son possible pour rendre possible à de petits groupes de se voir à Noël ou au Jour de l'An. «Il est trop tôt encore pour vous annoncer ce qu'on pourra faire, a ajouté le premier ministre. Plus on fera d'efforts d'ici le mois de décembre, plus on connaîtra la situation et plus ce sera facile d'adoucir certaines mesures. » Près d'un vaccin Deux entreprises, Pfizer et BioNTech, ont annoncé avoir un vaccin efficace à plus de 90 %. Une bonne nouvelle encourageante. Le Canada prévoit se procurer 20 millions de vaccins; le Québec obtiendra une proportion a indiqué Christian Dubé, ministre de la Santé. «Le fédéral négocie avec 6 ou 7 fournisseurs en même temps que Pfizer, a-t-il affirmé. L'approche du gouvernement est la bonne. Pfizer semble avoir pris l'avance, mais d'autres travaillent très fort. » Le Dr Horacio Arruda a indiqué que pour arrêter une transmission communautaire, il faudrait une couverture vaccinale qui se situe entre 60 et 80 %. Les experts vont procéder à des analyses pour savoir quelles clientèles vont le plus bénéficier du vaccin. Parce que le premier vaccin qui sera disponible ne permettra pas de vacciner tout le monde. La population devra toutefois maintenir le cap encore quelques mois avant qu'une bonne partie de celle-ci soit vaccinée. Ce qui correspond à la réduction des contacts et au respect des consignes.