Hugo Bernard coupable de menaces de mort

Arsenal à Saint-Hubert   JUSTICE. Hugo Bernard devra dire adieu à son imposante collection d'armes. Le résident de l'arr. de Saint-Hubert a été reconnu coupable de menaces de mort et d'avoir vandalisé un véhicule, aujourd'hui au palais de justice de Longueuil. Bernard devra payer 500$ en amendes en plus des coûts de réparation du véhicule du plaignant, qui s'élèvent à 2525$. Il sera également sous le coup d'une probation d'une durée de deux ans pendant laquelle il lui sera interdit de posséder des armes. Un évènement somme toute banal avait entrainé l'arrestation de Bernard et la découverte par les policiers d'un l'impressionnant arsenal composé de 56 armes à feu, dont 11 armes prohibées, des silencieux et des couteaux à cran d’arrêt qu'il dissimulait chez lui. Le 5 décembre 2016, le plaignant Yan Martin était immobilisé à un feu rouge sur la rue Mance, dans l’arr. de Saint-Hubert, lorsque la conductrice du véhicule devant lui se serait mise à reculer pour laisser passer une autre voiture et aurait percuté son véhicule. Constatant les dommages à sa voiture, l’homme de 30 ans serait entré dans un commerce situé non loin de là afin de remplir un constat à l’amiable et communiquer avec la police. À sa sortie, l’automobiliste fautive était accompagnée d’Hugo Bernard, qui venait d’arriver sur les lieux au volant de son propre véhicule. La femme a refusé de remplir le constat et Bernard a ensuite menacé de mort Yan Martin puisque ce dernier avait appelé les policiers. Bernard a aussi vandalisé le véhicule de Yan Martin avec un objet pointu avant de quitter les lieux à la course. Véritable arsenal Grâce à une vérification de routine, les policiers ont par la suite découvert qu’Hugo Bernard avait de nombreuses armes de poing légalement enregistrées ainsi que des antécédents en matière d’armes prohibées et de trafic de stupéfiants remontant à une vingtaine d’années. La saisie effectuée à son domicile s'est avérée l'une des plus importantes saisies d'armes depuis de nombreuses années à Longueuil. Comme le rapportait Le Courrier du Sud à l'époque, la nouvelle avait soulevé l’inquiétude de plusieurs personnes du voisinage, les policiers cherchant à comprendre dans quel but l’individu possédait un tel arsenal et de quelle manière il se l’était procuré. Hugo Bernard fait toujours face à 19 chefs d’accusation liés à la possession d’armes prohibées. Il est détenu depuis son arrestation.