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Hydro-Québec explique le phénomène de «galop» qui a causé les pannes de courant

le mercredi 15 janvier 2020
Modifié à 10 h 47 min le 15 janvier 2020
Par Vanessa Picotte

vpicotte@gravitemedia.com

De nombreux foyers du territoire ont été affectés par des pannes de courant en raison d’un important système météorologique combinant de forts vents et du verglas, la fin de semaine dernière. À LIRE AUSSI Alexandra Mendès en colère contre Hydro-Québec Alexandra Mendès fait le point sur sa critique contre Hydro-Québec Hydro-Québec explique qu’il a fait face à un phénomène surnommé «galop» sur ses lignes à haute tension situées sur la Rive-Sud de Montréal, ce qui a causé les nombreuses pannes sur le territoire. «Il s’agit d’un phénomène imprévisible, localisé et rare, explique la porte-parole d’Hydro-Québec Nadine Jeannotte. Les conditions climatiques typiques pour le provoquer sont une fine couche de glace asymétrique sur les lignes et de forts vents transversaux à la ligne.» Elle explique que le vent fait balancer les fils et que ceux-ci peuvent s’approcher trop près les uns des autres et même entrer en contact, provoquant un court-circuit. Pour protéger le réseau, le disjoncteur ouvre, de la même façon que celui d’une maison. «Lorsque ceci arrive, une tentative est effectuée pour fermer le disjoncteur à distance et réalimenter la ligne quelques minutes plus tard, précise Mme Jeannotte. Si le problème à l'origine de l'ouverture du disjoncteur est toujours présent – dans ce cas-ci, les grands vents qui causaient du galop sur les lignes – , le disjoncteur ouvre à nouveau peu après, causant une nouvelle panne.» Après trois tentatives de réalimentation de la ligne de transport à distance, les équipes techniques doivent effectuer des patrouilles pour identifier le problème. «Dans le cas de dimanche, après les trois déclenchements de disjoncteur et le «galop» constaté, il a été décidé d’attendre que les vents se calment avant de réalimenter le réseau», explique-t-elle. Elle ajoute que cette décision permet d’éviter des pannes à répétition et d’éliminer les chances de court-circuit, de bris d'équipements importants ou même d’incendies qui auraient pu survenir en gardant la ligne de transport sous tension. «Si notre approche d'attendre que les vents se calment pour réalimenter notre ligne à haute tension fut volontaire, en aucun cas nous avons causé volontairement la panne en amont», conclut la porte-parole d’Hydro-Québec.