Hydro-Québec ne croit pas être à l'origine du problème

CONSTRUCTION. Hydro-Québec admet avoir dû poursuivre les travaux de déplacement de la ligne Heurtel–Viger certains soirs et fins de semaine, mais refuse de porter le blâme pour les bruits nocturnes que dénoncent les résidents de la rue Voltaire.

«L'échéancier est très serré. On a dû poursuivre assez régulièrement les travaux les soirs et fins de semaine, c'est vrai, avance la conseillère – Communication et collectivités à Hydro-Québec, Marie-Ève Sylvestre. Mais il n'y a pas eu de manœuvres particulièrement bruyantes la nuit. Ce serait étonnant qu'Hydro-Québec soit à l'origine de ces bruits.»

Mme Sylvestre souligne également que d'autres entrepreneurs ont investi le secteur depuis quelques mois.

En ce qui concerne les travaux d'Hydro-Québec, elle identifie l'installation des caissons dans le sol comme étant les travaux susceptibles d'avoir produit les plus forts bruits, des travaux qui ont eu lieu seulement en journée.

La nouvelle ligne est actuellement en service. Le démantèlement de l'ancienne ligne est en cours et devrait être achevé en octobre.

Peu de plaintes

Mises à part quelques plaintes en février, peu de citoyens auraient contacté Hydro-Québec concernant ces travaux. Les résidents du secteur avaient aussi été convoqués à une rencontre d'information au printemps.

«On est conscient que ça entraîne certains inconvénients, mais il faut aussi prendre en considération qu'il s'agit d'un chantier de grande envergure», note Mme Sylvestre.

Elle invite les citoyens à communiquer avec Hydro-Québec en cas de situations problématiques. Un agent d'environnement et d'indemnisation a pour mandat de s'assurer que les mesures d'atténuation soient respectées.

De son côté, le consortium Signature sur le Saint-Laurent (SSL), responsable de la construction du futur pont Champlain, n'a reçu aucune plainte en provenance de la Rive-Sud. Les opérations du chantier ont débuté le 24 septembre et jusqu'à maintenant, les travaux exécutés par SSL et l'entrepreneur EBC ont respecté les horaires et exigences.

Faire le pont

Quant à la Ville de Brossard, elle n'est pas directement responsable de ce dossier. «C'est certain que si les résidents subissent des problèmes en lien avec le chantier d'Hydro-Québec ou du pont Champlain, la Ville ne peut pas les dédommager, précise le directeur des communications, Alain Gauthier. Mais on peut transmettre leurs inquiétudes aux personnes concernées pour faire en sorte que les problèmes se règlent. Nous restons des partenaires dans tout ça.»