Capsules historiques

Il y a 70 ans naissait Ville LeMoyne

le mercredi 04 septembre 2019
Modifié à 10 h 46 min le 13 février 2020

Municipalité issue en 1949 de la Ville de Jacques-Cartier, LeMoyne possédait ses caractéristiques propres. Il s’agissait de la plus petite ville de la Rive-Sud, d’une superficie de moins d’un kilomètre carré. Il s’agissait aussi, par son emplacement géographique et par sa forme qui épouse celle d’un croissant, d’une ville située au cœur de la Rive-Sud; ses limites territoriales jouxtaient celles de Greenfield Park, Saint-Lambert, Longueuil et Saint-Hubert. [caption id="attachment_77772" align="alignnone" width="430"] (Photo: Ville de Longueuil)[/caption] Territoire essentiellement agricole jusqu’au début du XXsiècle, LeMoyne est devenue une ville où l’on retrouvait des familles très nombreuses jusqu’au début des années 1960. Plusieurs petits commerces y avaient pignon sur rue. Les voies de communication ont largement déterminé son évolution: en premier lieu, la ligne de chemin de fer du CNR qui a divisé le territoire en deux paroisses, Saint-Josaphat et Saint-Maxime, puis le boul. Taschereau, qui constituait une autre limite naturelle. Le territoire de LeMoyne a toujours été une zone de passage très sollicitée. Dès la Nouvelle-France, on empruntait le chemin du Petit-Bois - aujourd’hui la rue Saint-Georges - pour se rendre jusqu’à la Côte noire, de là jusqu’au chemin de la Pinière pour atteindre Chambly. Aujourd’hui, les automobilistes empruntent régulièrement la rue Saint-Georges pour se rendre à la route 116 ou au boul. Taschereau. On empruntait aussi les rues de LeMoyne pour accéder au pont Victoria. Au début du XXe siècle, cette partie de la municipalité de la paroisse de Saint-Antoine de Longueuil était habitée par plusieurs cheminots qui travaillaient pour le CN, dont une petite minorité anglophone. Sur le plan démographique, LeMoyne fut une des très rares villes à ne pas avoir profité de l’explosion démographique de la Rive-Sud. Pire, elle a vu sa population chuter dramatiquement de plus de la moitié dans les années 1970. Les enfants des familles nombreuses ont en effet quitté la ville. De plus, son territoire était totalement occupé: il n’y avait guère d’espace pour le développement. En 2001, elle comptait environ 5000 personnes. L’entité municipale de LeMoyne est disparue lors de la fusion de 2002, pour se joindre à l’arr. de Saint-Lambert-LeMoyne. En 2006, à la suite de la défusion de Saint-Lambert, elle a intégré l’arr. du Vieux-Longueuil, après un référendum qui octroyait 63% des préférences au Vieux-Longueuil, contre 32% à Greenfield Park et 5% à Saint-Hubert. Maires et mairesse de LeMoyne

  • 1949-1952 - Henri Sicotte
  • 1952-1954 - Albert Bélanger
  • 1954-1967 - Jean Bariteau
  • 1967-1977 - André Charpentier
  • 1977-1981 - Michel Sicotte
  • 1981-1993 - Louise Gravel
  • 1993-2001 - Guy Talbot
Texte provenant de l’ouvrage de Michel Pratt, Histoire de la ville de LeMoyne 1949-1999 Surveillez notre site Web tous les jeudis pour y découvrir notre capsule historique!