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Éducation

Ils ont créé les équipes sportives du Mistral

le jeudi 11 avril 2019
Modifié à 9 h 56 min le 24 décembre 2019
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Richard Martel et Renée Pronovost se sont rencontrés entre les murs de l’école André-Laurendeau. En 1996, à l’époque où ils formaient un jeune couple, ils ont créé le comité des sports, comité qui a mis sur pied les équipes sportives du Mistral. Toujours ensemble à ce jour, M. Martel et Mme Pronovost gardent en mémoire ces années de bonheur passées à gérer et à suivre les équipes. À LIRE AUSSI: Les débuts fracassants de l'école secondaire André-Laurendeau Dans l'antre du costumier « Je me disais: un jour, je vais enseigner ici » Richard Martel était enseignant en éducation physique de 1990 à 2007 tandis que Renée Pronovost agissait comme technicienne en loisirs et sports de 1989 à 2004. Déjà, en 1993, quelques équipes de basketball et une de football représentaient André-Laurendeau sous le nom des Kangourous. C’est lors de l’année scolaire 1996-1997 que le couple a décidé de former le comité, composé au départ des deux instigateurs, du directeur adjoint Harold Sylvain et de deux enseignants, Daniel Grenier et Claude Vigeant. «On s’est occupé de monter une structure avec des règles, une charte, se souvient M. Martel. Il y a quelqu’un qui s’occupait du financement. Un moment donné, tout était possible. Demandez-nous quelque chose, on va le faire. Vous voulez une équipe de soccer? Ok, on en fait une! On aimerait avoir de la natation, du golf? Go, on essaie! On embarquait dans tout.» Et c’est ainsi qu’en deux ou trois ans, André-Laurendeau est passé de 5 à 25 équipes sportives. Rien de moins. En 2000, les Kangourous sont finalement devenus le Mistral. «Un moment donné, avec des équipes de volleyball, de natation, de golf, on trouvait que le nom les Kangourous était un peu moins adéquat, explique Mme Pronovost. Il y avait eu un concours, et le nom du Mistral, qui est toujours en vigueur, a été choisi.» Éthique sportive Au fil des années, les équipes ont connu beaucoup de succès, tout comme le comité derrière leur création. Grâce aux efforts de ce dernier, l’école a remporté le prix provincial Le Sablon en tant qu’«école ayant le plus contribué au développement du sport étudiant dans son milieu». Richard Martel, Renée Pronovost et les autres membres du comité étaient complètement dédiés à leur projet. «Au-delà de la victoire, notre cheval de bataille, c’était de promouvoir les valeurs d’éthique sportive.» «On a mis des choses en place quand on recevait les équipes; on les accueillait avec des guides étudiant, poursuit-il. On leur offrait une consommation à la mi-temps. On voulait vraiment être un milieu accueillant et que nos jeunes se comportent bien tant à l’école qu’à l’extérieur de celle-ci. C’était non négociable.» Et s’il manquait un entraîneur pour la saison, quel que soit le sport, Richard Martel répondait présent. «J’étais un peu le bouche-trou, dit-il en riant. Je me suis occupé du badminton, du golf… Je pense qu’il y a juste le soccer que je n’ai pas <@Ri>coaché<@$p>!» Dédiés Au fil des années, le comité a complété son programme sportif entre autres en mettant sur pied un gala pour récompenser les athlètes en fin de saison et en créant un tableau du Club des 5 étoiles et des 10 étoiles, pour souligner le passage d’athlètes et d’entraîneurs qui avaient évolué dans le programme sportif pendant 5 ou 10 ans. «Ç’a été de très belles années, affirme Renée Pronovost. C’est un sentiment d’appartenance pour ces jeunes. Ils sentaient qu’on était fiers d’eux et qu’on les suivait.» «Ç’a été les années les plus enrichissantes de ma carrière, ajoute son conjoint. Au lieu de venir souper chez nous, on regardait l’horaire et s’il y avait, par exemple, un match de basketball juvénile féminin à 18h, on se commandait du poulet et on regardait le match. On allait chez les parents de Renée à Trois-Rivières, et s’il y avait une équipe qui jouait à Repentigny, on passait pour aller la voir jouer. On a vraiment passé du bon temps à côtoyer ces coachs, ces élèves, ces parents-là…»