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Éducation

« Je me disais: un jour, je vais enseigner ici »

le jeudi 11 avril 2019
Modifié à 9 h 56 min le 24 décembre 2019
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

De 1985 à 1990, Frank McKenzie était élève à l’école André-Laurendeau. Depuis 2002, il y est maintenant enseignant. À LIRE AUSSI: Les débuts fracassants de l'école secondaire André-Laurendeau Dans l'antre du costumier Présidence du conseil des élèves: être la voix de tous «Quand j’étais au secondaire, je voulais travailler comme météorologue, se souvient Frank McKenzie, qui enseigne le cours d’univers social aux élèves du Programme d’éducation internationale (PEI) de 2e secondaire. Au cégep, les sciences n’étaient pas ma force, donc, je me suis dirigé vers l’enseignement. J’aime les jeunes, j’aime l’école, j’aime apprendre et j’aime beaucoup la géographie. Au secondaire, c’était ma grande force.» C’est donc pendant ses études collégiales qu’il a décidé qu’il serait enseignant. Dès lors, son objectif était de l’être à son ancienne école secondaire. «Je passais devant l’école et je me disais: un jour, je vais enseigner ici», relate-t-il. Lorsqu’il a eu sa permanence, il avait le choix entre deux établissements d’enseignement, dont André-Laurendeau; le choix a été facile! «J’ai toujours habité à Saint-Hubert, explique-t-il. Je reste dans le quartier de l’école, c’est chez moi. Ma mère a également enseigné ici.» Frank McKenzie se souvient très bien de l’époque où sa mère enseignait la dactylo à André-Laurendeau. «Dans le temps, je me faisais couper les cheveux à l’école. Ça pratiquait les futures coiffeuses», raconte-t-il en souriant. L’évolution Frank McKenzie a plusieurs souvenirs de son passage en tant qu’élève à André-Laurendeau; même s’il était un jeune garçon timide et réservé, la ligue d’improvisation et les spectacles de lipsync de l’époque l’ont marqué. Il affirme qu’élèves et enseignants ont tous évolué au cours des quelques dizaines d’années qui ont passé depuis son secondaire. «Aujourd’hui, c’est beaucoup plus multiethnique que ce l’était quand j’étais élève, affirme-t-il. C’est très multiculturel.» M. McKenzie note d’ailleurs la vocation artistique que s’est donnée l’école il y a environ cinq ans; danse, théâtre, musique et art visuel sont regroupés dans la concentration Quatu’ARTS offerte aux élèves souhaitant approfondir leurs connaissances et compétences artistiques. «On sent l’art ici», conclut-il.