Actualités
Justice

La bataille de Monique Dalcourt pour être reconnue victime d’acte criminel se poursuit

le lundi 04 novembre 2019
Modifié à 10 h 35 min le 04 novembre 2019

La Cour d’appel du Québec entendra la cause de Monique Dalcourt, la mère de Jenique, assassinée sur une piste cyclable du Vieux-Longueuil il y a cinq ans. La femme de Longueuil tente d’être reconnue comme une victime d’acte criminel au sens de la Loi sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC). En janvier, le Tribunal administratif du Québec avait rejeté la demande de Mme Dalcourt, représentée par l’avocat Marc Bellemare. Cette dernière avait entamé ce combat, voulant notamment faire changer la règle selon laquelle seules les personnes sur place au moment du meurtre soient considérées comme des victimes. Selon l’IVAC, une victime a droit à un nombre illimité de traitements psychologiques. Dans le cas de Mme Dalcourt, en tant que proche de la victime, elle a eu accès à une trentaine de séances. N’ayant pas été témoin direct du meurtre de sa fille, elle ne pouvait être considérée comme une victime indirecte, avait néanmoins tranché Tribunal en janvier. Si elle n’était pas sur la piste au moment du tragique événement, la mère de Jenique a vu une vidéo où elle a pu apercevoir des ambulanciers tenter de réanimer sa fille, ce qui lui a causé un stress post-traumatique. Elle doit consulter un psychologue depuis. «Ils me disent que, comme je savais que Jenique était décédée, la vidéo ne devrait pas me toucher. Je m’excuse, mais ce n’est pas comme ça que ça marche, a confié Mme Dalcourt à La Presse. La cause devrait être entendue à la fin de 2020. (A.D.)