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La Chambre de commerce et industrie de la Rive-Sud appuie le Panier bleu

le mardi 07 avril 2020
Modifié à 11 h 07 min le 07 avril 2020

La Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) appuient le programme d’achat local Le Panier bleu, lancé par le gouvernement provincial, le 5 avril. Les deux regroupements sont d’ailleurs partenaires de ce programme qui vise à aider les entreprises de la province à faire face à la crise. Il y a deux semaines, la FCCQ avait lancé la campagne J’achète bleu pour faire valoir le commerce en ligne québécois, un mouvement qui a rencontré un grand engouement partout au Québec. Par le biais de leurs réseaux sociaux et de la page jachetebleu.ca, la FCCQ et la CCIRS ont fait la promotion de commerces qui offrent leurs services en ligne. Les entreprises inscrites à J’achète bleu seront redirigées vers le nouveau site lepanierbleu.ca, qui comprendra un répertoire où les commerçants pourront se faire connaître et mettre de l’avant leurs offres pendant et après la crise. «Nous devons tous unir nos forces pour stimuler l’économie québécoise a affirmé le président-directeur général de la FCCQ Charles Milliard. Notre réseau de chambres de commerce est une courroie de transmission pour les entreprises de toutes les régions du Québec et nous souhaitons jouer un rôle de premier plan pour appuyer cette démarche et la relance de l’économie.» Le président de la CCIRS Richard D’Amour a indiqué que «nos entreprises de la région de la Montérégie sont évidemment fortement impactées et il est plus que nécessaire de les soutenir en cette période de crise.» Pour M. Milliard, «plus que jamais, c’est le moment de se serrer les coudes pour soutenir l’économie d’ici et encourager les entreprises québécoises en ligne. C’est aussi l’occasion de découvrir des fournisseurs locaux et de faire sa part pour aider le commerce de détail québécois.» Le prolongement de la fermeture des commerces et services jusqu’au 4 mai était selon eux nécessaire, mais ils n’hésitent pas à rappeler que les impacts négatifs sont «considérables pour les entreprises québécoise». «En plus des récentes annonces dont celle d’aujourd’hui, d’autres gestes seront à poser en fonction de l’évolution de la situation et pour qu’un maximum d’entreprises puissent être en mesure de reprendre leurs activités à la sortie de cette crise», a fait valoir M. Milliard. (A.D.)