La FIQ-SPSMC réclame les sommes qui lui sont dues
Le syndicat estime à plus de 13 M $ la somme due à ses membres par le gouvernement. Ce qu’il a affiché sur une énorme chèque installé devant l’Hôpital Charles-Lemoyne. (Photo - gracieuseté)
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec/Syndicat des professionnelles en soins de Montérégie-Centre (FIQ-SPSMC) se lance dans une opération photo pour que le gouvernement lui paie les sommes dues. Le mouvement #mobiliséespourêtrepayées montre ses membres, chèque entre les mains, avec les primes gagnées toujours non payées.
«M. Dubé [Christian – le ministre de la Santé], a beau dire qu’il est gêné, mais l’entente a été négociée, informe Denis Grondin, président du FIQ-SPSMC. Il y a des montants en souffrance qui s’accumulent. On est à approximativement 13 M $.»
D’énormes chèques avec les sommes réclamées ont aussi été affichés devant l’Hôpital Charles-Le Moyne et l’Hôpital du Haut-Richelieu. Le FIQ-SPSMC invite aussi les autres syndicats à adhérer au mouvement pour mettre de la pression sur l’employeur.
M. Grondin a été informé que le fournisseur informatique utilisé par le service de paie devrait payer une partie du montant en souffrance le 1er mars. Une portion qui concerne le 2% ajouté pour l’année 2020-2021 et la portion 2021-2022 à ce jour. Les primes négociées pour les quarts de travail de soir, de nuit ou de fin de semaine, tout comme les rehaussements, viendraient dans un deuxième temps.
«On suit l’évolution du dossier, assure M. Grondin. Il y aura encore des moyens de pression si rien n’a été fait comme prévu d’ici au 1er mars.»
Du côté du CISSS de la Montérégie-Centre, on indique que «les travaux se poursuivent avec les fournisseurs des systèmes de paie».
«En Montérégie, le paiement de la rétroactivité salariale prévue aux conventions collectives FIQ, CSN et SCFP se fera au plus tard le 1er mars prochain, informe la relationniste Martine Lesage. D'autres primes sont également prévues être payées d'ici le 10 mars, comme mentionné par le ministre.»
Denis Grondin, président du FIQ-SPSMC, a participé au mouvement #mobiliséespourêtrepayées. (Photo: Gracieuseté)