La flexibilité du tramway l’emporte sur le REM, selon Jean-François Lisée

Une des clés de voûte du Grand Déblocage (GD) que le chef du Parti québécois Jean-François Lisée a présenté à la fin mars est selon lui sa flexibilité par rapport au Réseau express métropolitain (REM). «L’avantage de notre plan, c’est le nombre de points d’entrée qu’on y retrouve, contrairement au REM, qui va obliger tout le monde à se rendre au Quartier DIX30», affirme Jean-François Lisée. Constitué de 21 projets représentant un investissement de 7,4 G$, le GD se veut une réponse aux problèmes de congestion routière récurrents que connaît la Montérégie. Le PQ mise sur l’implantation d’un tramway express pour offrir davantage de dessertes. À ce tramway – qui constitue la «colonne vertébrale» du GD – se greffent diverses mesures. Parmi celles-ci, le prolongement des lignes du train de banlieue et l’aménagement de voies dédiées aux autobus sur les autoroutes, dont la 30. «Contrairement au REM, qui est en hauteur, notre tramway est au sol. Les gens vont monter à bord à partir de la rue. Notre tram express va aller aussi vite que le REM et va pouvoir transporter autant de gens», souligne Jean-François Lisée. Le tramway serait implanté dans les axes routiers existants, dont le long de la route 132 à Saint-Constant, pour se prolonger jusque dans l’axe du boul. Taschereau pour emprunter le futur pont Champlain. La réalisation du GD serait confiée non pas à la Caisse de dépôt et placement du Québec, mais à l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM). «On invite la Caisse à se joindre au projet, mais dans un partenariat de gouvernance avec l’ARTM», précise Jean-François Lisée. (D.P.)