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La poussière du repêchage retombée, Nathan Gaucher est prêt pour la prochaine étape

le vendredi 29 juillet 2022
Modifié à 8 h 22 min le 29 juillet 2022
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Au cours de la dernière saison avec les Remparts, Nathan Gaucher a marqué 31 buts et 26 passes en 66 matchs. (Photo : gracieuseté)

S’il était né un an ou deux plus tôt, Nathan Gaucher aurait vécu son repêchage dans la Ligue nationale de hockey (LNH) de chez lui, une caméra braquée sur son divan pour diffuser quelques secondes de réaction après que son nom soit sorti.

Heureusement pour lui, le natif de Longueuil a eu une expérience bien différente des espoirs de 2020 et 2021. Dans un Centre Bell bondé à Montréal, le jeune joueur des Remparts de Québec a été le premier québécois à être choisi par une équipe de la LNH, les Ducks d’Anaheim, en première ronde.

«On se mentirait de dire que ce ne sont pas les meilleurs partisans au monde, et ç’a paru ce soir-là!, raconte Nathan Gaucher au Courrier du Sud, à peine revenu d’un premier camp des espoirs avec les Ducks. On l’a vu au premier choix au total, et même à ma sélection, j’ai entendu des cris, ils étaient contents pour moi. Juste ce soutien de la foule, c’était une expérience à vivre!»

Le travail commence

Choix de première ronde dans la LNH, c’est un titre qu’il portera à vie.

Maintenant, s’il veut atteindre la meilleure ligue au monde, l’attaquant de puissance sait qu’il a beaucoup de travail devant lui. Sa première expérience à Anaheim lui a d’ailleurs servi de motivation supplémentaire.

«On a visité les installations, l’aréna, et on a vu à quel point c’est impressionnant. Tu veux jouer là. Oui t’es repêché en première, mais tu veux accomplir tellement plus. Je suis déjà motivé, mais cette motivation a doublé!» explique-t-il.

Celui qui se décrit comme un grand compétiteur énergique qui peut être efficace autant en zone offensive que défensive sait également que son avantage physique ne sera plus le même à ce niveau.

«J’ai toujours été plus grand et plus gros que la moyenne, mais là, j’arrive avec des hommes et c’est une autre histoire. Ça veut dire qu’il faut que je me perfectionne, que j’ai beaucoup de travail à faire dans le gymnase et sur la patinoire» souligne-t-il.

Jouer pro, une possibilité

Nathan Gaucher a grandi à Chambly et a évolué pour l’équipe de sa ville jusqu’au niveau pee-wee, où il s’est ensuite aligné avec les Gaulois de Saint-Hyacinthe.

Même s’il a toujours joué dans les plus hauts niveaux, le centre admet que c’est seulement au cours de la dernière saison qu’il a réalisé que jouer au niveau professionnel devenait une vraie possibilité.

«Je voyais des gars comme Dawson Mercer ou Hendrix Lapierre, contre qui j’ai joué, percer des alignements de la LNH. Ça m’a donné de l’espoir, ça m’a fait réaliser que mon tour s’en venait. Et là, avec le repêchage, c’est encore plus vrai», affirme-t-il.

 

La filière québécoise des Ducks

Nathan Gaucher n’a pas été le seul québécois à être repêché par les Ducks. En deuxième ronde, les défenseurs des Olympiques de Gatineau Noah Warren et Tristan Luneau ont tous les deux été choisis par la formation californienne.

«Noah est dans la même agence que moi. On se tient beaucoup ensemble et on a communiqué à travers le processus du repêchage. Je connaissais un peu moins Tristan, mais notre amitié s’est resserrée avec le premier camp», mentionne-t-il.

Ils auront en outre de la compagnie de la belle province au camp d’entraînement des Ducks, alors que Maxime Comtois, Simon Benoit, Benoit Olivier-Groulx, Jacob Perreault et Tyson Hinds font tous partie de l’organisation.