Opinion
Tribune libre

La quête, un moyen de financer les activités scolaires ?

le mercredi 29 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 29 avril 2015

Avec les belles journées qui reviennent, les activités de financement pour les sorties scolaires et parascolaires sont de retour.

Depuis quelques années, nous retrouvons aux intersections des grands boulevards de nos villes des élèves, accompagnés de professeurs ou de parents, qui quêtent le temps d’une lumière rouge pour que l’on contribue au financement de leurs activités.

J’ai beaucoup de difficulté avec le principe que l’on incite nos jeunes à quêter pour atteindre leurs objectifs. De façon traditionnelle, qui quête? Les pauvres, l’église, la guignolée, l’UNICEF, etc. Généralement, ce sont les organismes charitables qui demandent la charité, non?

Je ne suis pas certain que l’on inculque le bon comportement à nos jeunes en les mobilisant pour quêter leur participation à une activité. Il me semble que d’organiser des collectes de fonds où, en contrepartie d’un service rendu, on obtient des sous, serait une façon plus gratifiante d’atteindre cet objectif.

Emballer à l’épicerie, vendre du chocolat, laver des autos, emballer des cadeaux, organiser des bingos – et tellement d’autres – sont autant d’options qui permettraient d’atteindre les objectifs de financement.

Les apprentissages liés à la préparation d’une activité de collecte de fonds sont nombreux. On parlera de planification, de budget, de responsabilités, de logistique, sans compter la fierté liée à la réussite de l’activité, à la satisfaction des clients et, évidemment, l’atteinte de l’objectif de financement.

Je comprends bien que pour des accompagnateurs et des parents, il est beaucoup plus simple d’organiser une journée de quête que d’organiser un lave-auto, mais pensons à ce que nos jeunes en retireront.

Bon succès dans vos collectes de fonds!

Ghyslain Cadieux