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L’AéroSalon déploie ses ailes pour la première fois

le lundi 27 mai 2019
Modifié à 15 h 48 min le 27 mai 2019
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

SPECTACLE. Il y aura de l’action dans le ciel de Saint-Hubert les 1er et 2 juin. En quatre heures de prestations aériennes pour chacune des deux journées de l’AéroSalon, les visiteurs verront se succéder – entre autres – des Yak, un MIG-17 et les célèbres Snowbirds. «On est vraiment fier de notre spectacle», lance le directeur de l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) Pascal Désilets. Parmi toutes les prestations prévues, celle des Snowbirds – un exploit de coordination – est sans doute très attendue. Le public pourra également rencontrer les pilotes sur place. M. Désilets retient aussi le vol du MIG-17 – modèle d’avion en vedette dans le film Top Gun, piloté par les Russes. «C’en est un que l’on voit plus rarement», note-t-il. Le MK IX Spitfire, avion de chasse avec une cible sur le côté, attirera aussi sans doute l’attention. Et les parachutistes de l’armée canadienne, les SkyHawks, seront aussi du nombre. De plus, le public pourra voir de plus près une soixantaine d’aéronefs au sol. [caption id="attachment_73103" align="alignright" width="291"] Le Yak-50[/caption] D’ailleurs, l’avion d’entrainement L29 sera du spectacle, ainsi qu’un autre au sol, dans lequel le public pourra monter et se faire photographier. Les visiteurs pourront également visiter un avion de la Série C, le CS100. Un DC-3 qui a volé lors du débarquement de Normandie sera aussi sur place. L’ÉNA collabore depuis la mi-avril à sa restauration. L’équipe de Plane Savers le fera voler à nouveau, 75 ans après le «Jour J», le 6 juin. Il sera aussi possible de faire des tours d’hélicoptères. «On est vraiment choyé», constate M. Désilets, en regard de la programmation. Faire rayonner l’ÉNA L’ÉNA sera la porte d’entrée de l’événement; les visiteurs pourront passer dans les hangars, assister et même participer à des démonstrations de divers professionnels de l’aérospatiale. «C’est une belle vitrine qu’on se donne, pour faire connaître l’école et les métiers», indique Pascal Désilets. Au spectacle aérien s’ajoute le Salon de l’emploi, qui regroupe une trentaine d’entreprises du milieu de l’aérospatiale. «Il s’agit d’une occasion de faire le lien entre le grand public et le milieu. Les besoins en main-d’œuvre sont majeurs, les opportunités sont extraordinaires», relève le directeur. Le nombre de postes à pourvoir dans le domaine est estimé à 37 000 au cours des neuf prochaines années. Logistique Cela faisait près de 30 ans que l’ÉNA avait organisé un spectacle aérien de cette envergure. Et l’organisation d’un tel événement demeure un important défi logistique. De 400 à 500 personnes participeront à l’AéroSalon, qui nécessite la mobilisation de 200 bénévoles. «Ça fait un an et demi qu’on travaille sur le projet. C’est très <@Ri>challengeant<@$p>», admet le directeur de l’ÉNA. L’équipe peut compter entre autres sur l’expertise d’un professeur qui était membre du comité organisateur il y a 30 ans. Les organisateurs se sont aussi référés à des bénévoles qui ont participé à d’autres spectacles aériens, comme celui de Gatineau. L’un des enjeux demeure de faciliter l’accès au site. Des navettes express et à haute fréquence offertes par le Réseau de transport de Longueuil (RTL) seront disponibles à partir de la station de métro de Longueuil. Pratt & Whitney Canada donnera accès à son stationnement. Des navettes assureront aussi le service à partir du stationnement P4 du boul. Marie-Victorin. Les travaux publics ainsi que les services de police et de sécurité incendie sont aussi mobilisés. La Ville de Longueuil est par ailleurs un important partenaire de l’événement. «Nous avons aussi rencontré les gens de l’aéroport, explique M. Désilets. Tout le monde est emballé par le projet!» L’ÉNA espère que l’AéroSalon attirera 10 000 visiteurs par jour, et que d’autres éditions pourront se concrétiser au cours des prochaines années. Rens.: aerosalon.ca