L’agrile du frêne a fait des ravages à Longueuil

Longueuil a dû autoriser un dépassement de coûts de 441 239$ afin de poursuivre les travaux d’abattage de frênes atteints par l’agrile. La canopée de cette essence d’arbres est «durement atteinte» sur le territoire et l’abattage à «très court terme» est inévitable pour des raisons de sécurité. La Ville semble avoir été dépassée par l’ampleur de l’invasion de l’agrile sur son territoire. En place depuis 2012 et jusqu’à tout récemment, sa stratégie qui visait à s’attaquer aux populations isolées atteintes par l’agrile, pour en ralentir la croissance, n’aura pas suffi. Depuis l’an dernier, «la majorité des nombreux frênes non traités retrouvés dans les parcs, les espaces verts et les emprises de rues sont morts ou en état de fort dépérissement», fait-on état dans les documents liés à l’approbation des dépassements de coûts. Des abattages sont donc nécessaires «à très court terme», alors que nombre de ces arbres, près de terrains privés, le long de sentiers ou à proximité d’aires de jeux, «représentent désormais un risque pour la sécurité des biens et des personnes». Les contrats de travaux d’entretien en arboriculture urbaine, en abattages d’arbres et en essouchage ont augmenté respectivement de près de 105 000$, 243 000$ et 93 400$. (A.D.)