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Langue française : Catherine Fournier et la Coalition Longueuil appuient le projet de loi 96

le jeudi 13 mai 2021
Modifié à 12 h 51 min le 13 mai 2021
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

La candidate à la mairie de Longueuil Catherine Fournier et son parti Coalition Longueuil appuient la volonté du gouvernement du Québec de renforcer la vitalité de la langue française avec le projet de loi 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec. Le projet de loi 96 vise à rappeler que les instances publiques, dont les municipalités, «doivent, de façon exemplaire, utiliser la langue française, en promouvoir la qualité, en assurer le rayonnement au Québec de même qu’en assurer la protection». «Ma volonté de valorisation de la langue française est à la source de mon engagement de citoyenne et d’élue, soutient Catherine Fournier. Si je suis élue mairesse en novembre prochain, je ferai activement la promotion de notre langue officielle et commune.» Rappelons que le 20 avril, l'actuelle mairesse de Longueuil Sylvie Parent se disant inquiète de la position de certains conseillers indépendants et de l’opposition officielle, déposait une résolution appelant les élus à se prononcer sur l’«urgence d’agir» en matière linguistique. Les élus de l'arr. de Greenfield Park ont répliqué le 3 mai en réclamant que les dispositions linguistiques que confère le statut bilingue de l’arrondissement soient respectées. «Au moment de son adoption en 1977, la Charte de la langue française a accordé le statut bilingue aux municipalités où les anglophones représentaient plus de 50% de la population, explique la candidate à la mairie. La situation est bien différente aujourd'hui. C’est pourquoi je suis favorable, comme le prévoit le projet de loi 96, à ce que l’Office québécois de la langue française réévalue le statut bilingue de l’arr. de Greenfield Park. Il reviendra par la suite aux élus de l’arrondissement de déterminer s’ils demanderont une exemption pour maintenir ce statut.» Mme Fournier rappelle que les anglophones ne représentent plus que 26% de la population de l'arr. de Greenfield Park, alors qu'ils comptaient pour 34% il y a 10 ans. «Il serait difficile de justifier le maintien du statut bilingue dans ce contexte, ajoute-t-elle. Cela étant dit, il faut tout de même reconnaître que la langue anglaise fait partie du patrimoine de l’arrondissement et que la communauté anglophone y demeure très engagée. Il faut trouver un moyen de respecter cette histoire et cette communauté, mais également reconnaître leur contribution au développement de Longueuil.»