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Le Bureau d’inspection contractuelle devrait voir le jour le mois prochain

le jeudi 14 juin 2018
Modifié à 8 h 59 min le 14 juin 2018

La création du Bureau d’inspection contractuelle (BIC) devrait se concrétiser le mois prochain. Cette instance sera un mécanisme d’inspection indépendant qui se penchera sur l’octroi et l’exécution des contrats. En août 2017, Longueuil avait donné pour mandat à la direction générale d’entamer les travaux menant à la création du BIC, qui «veillera notamment à la lutte à la corruption et à la collusion dans toutes les étapes du processus contractuel». Le BIC aurait comme mandat de faire des recommandations en vue d’améliorer les pratiques et de les «rendre étanches vis-à-vis ceux qui chercheraient à déjouer le système». Le conseiller Éric Beaulieu a annoncé son implantation imminente à la séance du conseil municipal du 12 juin. «On va mettre à la disposition des fonctionnaires un endroit où se référer dans le cas où on aurait des doutes sur des contrats. Notre rôle, c’est aussi de lever ces drapeaux-là, a-t-il signifié. Le BIC aura le loisir d’inspecter et d’enquêter et de nous ramener l’information, pour éviter qu’il y ait des doutes.» Dans la même lignée, les élus ont adopté une résolution visant à désigner des personnes responsables qui effectueront les évaluations de rendement des entrepreneurs et des fournisseurs dans le cadre de l’octroi de contrats. «Ça empêcherait un mauvais fournisseur de soumissionner dans les deux années qui suivent», donne en exemple le conseiller. «Notre administration veut s’inscrire dans la transparence, la qualité des travaux, a poursuivi M. Beaulieu. C’est une résolution qui vise à relever le niveau d’éthique à son maximum.» Le conseiller de Longueuil Citoyen Steve Gagnon a accueilli avec enthousiasme la mise en place prochaine du BIC et a exprimé le souhait qu’une présentation soit faite à la Commission de l’éthique et de la gouvernance. Plus tôt cette semaine, Longueuil Citoyen avait critiqué que le BIC se faisait toujours attendre. Le chef de l'opposition Xavier Léger suggérait que le dirigeant de cette instance soit nommé par le conseil municipal et qu’il lui fasse un rapport de ses activités annuellement. «Le BIC devrait être en mesure de recommander au conseil toute mesure visant à favoriser le respect des dispositions légales et des exigences de la Ville en matière de passation ou d’exécution de contrats, avait-il indiqué par voie de communiqué. Il devrait aussi être en mesure de former les membres du conseil ainsi que les employés municipaux pour qu'ils deviennent des agents actifs dans la lutte à la collusion et dans l'adoption de pratiques éthiques en matière d'intégrité.» (A.D.)