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Le Club de soccer de Longueuil tient un premier Festival biobanding

le mardi 12 mars 2019
Modifié à 14 h 35 min le 12 mars 2019
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

Le Club de soccer de Longueuil (CSL), en collaboration avec le manufacturier de vêtements de sports Savifoot, a tenu le 9 mars son premier Festival biobanding, qui consiste à regrouper les joueurs selon leurs caractéristiques physiques plutôt que selon leur catégorie d’âge. L’événement était aussi une occasion d’observer les jeunes en situation de match et de jeux conditionnés, de travailler au développement de leur confiance et de parfaire la formation des éducateurs. Le biobanding, populaire aux États-Unis et en Angleterre, est peu développée au Québec; il s’agit d’une manière différente de concevoir le développement des joueurs. «Un jeune attaquant qui joue face à un défenseur qui en impose physiquement n’osera pas, en match, tenter des choses qu’il réussit pourtant à l’entraînement. Être opposé à un joueur de sa taille va l’inciter à prendre des risques et, petit à petit, lui donner confiance», explique l’éducateur au CSL, responsable de ce premier Festival et fondateur de de l’organisme GameShaping Grégory Hallé-Petiot. «Aujourd’hui, j’ai senti que les jeunes se lâchaient, qu’ils se donnaient la permission d’aller au bout de leurs actions. C’est fort encourageant», a-t-il ajouté. Le biobanding n’en est encore qu’à ses débuts au CSL, mais le directeur technique Anthony Rimasson y voit un outil de développement important, lui qui intègre régulièrement cette façon de faire lors des entraînements de ses joueurs du secteur compétitif. «À plus long terme, il s’agit de récolter des données tant sur les joueurs que sur les impacts du bio-banding sur le jeu, de les analyser globalement et de manière scientifique, tout ça dans le but ultime de parfaire la formation et, de ce fait, de favoriser la progression des jeunes», a-t-il souligné.