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Le Club de soccer Longueuil calme les rumeurs de fusion

le mercredi 24 octobre 2018
Modifié à 16 h 27 min le 24 octobre 2018
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

ORGANISATION. L’Association canadienne de soccer a récemment lancé son Programme de reconnaissance des clubs. Le Club de soccer Longueuil (CSL) souhaite être reconnu catégorie 1, la plus élevée des quatre catégories. Et le directeur technique Anthony Rimasson assure que le CSL a de quoi y parvenir seul, sans avoir à fusionner avec un autre club de la Rive-Sud. «Le Programme de reconnaissance des clubs permettra d’avoir un suivi de la part de l’Association canadienne et de la Fédération de soccer du Québec dans tout ce qui est organisation technique et administrative et gestion de club», explique Anthony Rimasson. Pour être reconnus catégorie 1, les clubs doivent répondre à plusieurs exigences établies par Canada Soccer. «Selon le cahier des charges, on est dans ce que l’Association canadienne propose; on a des gens diplômés partout, on a des formateurs partout, on a une politique et une planification annuelle tel que l’Association canadienne le désire», affirme M. Rimasson. Le CSL a d’ailleurs remis son dossier afin d’être reconnu catégorie 1. Ce n’est toutefois que dans quelques années que seront «catégorisés» les clubs à travers le Canada. «On est en train de discuter avec un cabinet de médecins pour avoir un médecin référent, on a des physiothérapeutes référents, on a des bureaux fixes qui nous appartiennent, on a les terrains à Laurier – deux terrains synthétiques et trois en herbe. On répond à peu près à 80% du cahier des charges, seul», énumère Anthony Rimasson. Avec la reconnaissance de catégorie 1, le CSL aura un «fonctionnement professionnel» et devra s’entraîner au minimum quatre fois par semaine. Et terminé les limites de joueurs «mutés»; «tous ceux qui voudront venir chez nous, on les accueillera», indique le directeur technique. Rumeurs de fusion Anthony Rimasson assure que le CSL n’a pas à fusionner avec le Club de soccer de Saint-Hubert ou de Greenfield Park pour être reconnu catégorie 1; une réponse à des rumeurs qui courent depuis quelques semaines. «Saint-Hubert nous a offert de discuter, ce qu’on a fait, admet le directeur technique. Aujourd’hui, on n’est pas fermé, mais on n’est pas non plus dans une politique de fusion. On est dans l’attente. On est prêt à être seul en catégorie 1. On travaille pour ça. On a tout planifié.» «On est le seul club sur la Rive-Sud à être en hausse de membres, tout simplement parce qu’on travaille et qu’on a une volonté de faire progresser le club quel que soit le niveau, que ce soit récréatif, A, AA ou AAA», ajoute-t-il. L’objectif principal du CSL est donc de rester tel qu’il est. Il faut dire qu’une fusion serait particulièrement complexe à planifier. «Une fusion, ça ne se discute pas en trois mois. Ça implique beaucoup de chose; on doit discuter des identités des deux clubs et comment faire d’un point de vue géographique. Et pourquoi on fusionnerait plus avec Saint-Hubert que Greenfield Park? C’est la même ville. Il faudra se poser des questions. On n’a pas fermé la porte, mais on n’a pas dit oui non plus. La seule chose dont on est sûr c’est qu’aujourd’hui, on est prêt à être seul», réitère-t-il.