Actualités
Éducation

Le frère Marie-Victorin, 75 ans plus tard

le jeudi 31 octobre 2019
Modifié à 11 h 07 min le 31 octobre 2019

Le 17 octobre, la Commission scolaire Marie-Victorin (CSMV) présentait l’événement Le frère Marie-Victorin, grand Longueuillois… 75 ans après son décès. Cette soirée, organisée par la CSMV et la Société historique et culturelle du Marigot, avait pour objectif de faire revivre pendant quelques heures l’œuvre et la pensée du frère Marie-Victorin. Devant un parterre de 135 personnes, des élèves de la concentration d’Arts dramatiques de l’école secondaire André-Laurendeau ont lu des textes de l’illustre scientifique qui a passé toute sa vie adulte à Longueuil. Ces lectures ont permis à l’auditoire de s’imprégner davantage de cette voix du passé qui, pourtant, nous est aussi contemporaine. Professeur à l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche de l’UQÀM sur la transition écologique, René Audet a rappelé à l’auditoire que le père de la botanique au Québec a démontré sa vie durant un engagement scientifique et une démarche spirituelle marqués par une préoccupation pour ce que nous appelons aujourd’hui «l’environnement». Les environnementalistes contemporains ont donc pu hériter de la philosophie de la nature et de la gestion des ressources naturelles du scientifique ecclésiastique. La directrice de la Société historique et culturelle du Marigot Louise Levac a quant à elle tracé le parcours du frère Marie-Victorin. Auteur de la Flore laurentienne et fondateur du Jardin botanique de Montréal, il a enseigné avec passion à ses élèves du collège de Longueuil et de l’Université de Montréal. Mme Levac a souligné que le décès du frère Marie-Victorin a été considéré comme une perte nationale. «Le frère Marie-Victorin a été une figure marquante de l’histoire scientifique du Québec, a indiqué la présidente de la CSMV Carole Lavallée. Il pensait d’ailleurs que la connaissance de l’environnement naturel du Québec serait une source de fierté pour les Canadiens français et leur permettrait de prendre possession de leur terre. Cet homme de foi, qui était très attaché à Longueuil, a vécu 40 ans dans l’édifice qui sert aujourd’hui de siège social à la CSMV.» Des élèves de l’école Saint-Jean-Baptiste munis de caméras ont par ailleurs pu vivre une expérience de journaliste, le temps de cette soirée. (Source: CSMV)