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Le libéral Normand Parisien change de discours au sujet du REM

le lundi 31 octobre 2016
Modifié à 0 h 00 min le 31 octobre 2016

POLITQUE. Le candidat libéral à l'élection partielle dans Marie-Victorin, Normand Parisien, tient un discours différent au sujet du projet de Réseau électrique métropolitain (REM) depuis qu'il est sous les bannières du Parti libéral du Québec (PLQ).

À la fin du mois de septembre, M. Parisien, alors consultant en économie des transports, avait déposé un mémoire auprès du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), dans lequel il soulignait de nombreux impacts négatifs du projet, le qualifiant même de «prématuré».

Quelques jours plus tard, M. Parisien était investi candidat libéral dans Marie-Victorin. Depuis, il semble s'être conformé aux volontés de son nouveau parti en appuyant le projet de REM. Le candidat affirme ne pas avoir changé son fusil d'épaule et estime qu'il a toujours soutenu que «l'implantation du REM sera positive pour les usagers».

«Il n'y a pas de quoi faire tout un plat avec cette histoire, estime Normand Parisien. Il est tout à fait normal de poser des questions et de voir à ce que l'argent des contribuables soit investi de la bonne façon. C'est clair qu'il n'y a pas d'inquiétude à ce chapitre. Les plans finaux ne sont pas encore adoptés; nous verrons donc en temps et lieu.»

L’ancien directeur général de l’organisme Transport 2000 stipulait pourtant, dans son mémoire présenté au BAPE, qu'il doutait de l’utilité du REM pour réduire les gaz à effet de serre.

«Nous entretenons des doutes du projet dans sa forme actuelle pour assurer un transfert modal significatif de l’automobile vers les transports collectifs et, par incidence, une réduction marquée de la consommation énergétique des combustibles fossiles ou des émissions de gaz à effet de serre nécessaires à l’atteinte des objectifs prévus dans les plans nationaux ou accords internationaux», écrivait M. Parisien au BAPE.

M. Parisien soulevait également des doutes concernant le fait que, dans sa version actuelle, le projet puisse inciter vraiment les automobilistes à délaisser leur voiture et à opter pour le transport en commun.