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Le PLQ veut interdire les thérapies de réorientation sexuelle

le vendredi 25 septembre 2020
Modifié à 10 h 57 min le 23 septembre 2020

La députée de Westmount-Saint-Louis Jennifer Macaronne a déposé à l'Assemblée nationale le 22 septembre un projet de loi visant à interdire les «thérapies de conversion», aussi appelées, «thérapies de réorientation sexuelle». «Mon objectif, c'est de sortir les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queers et bispirituelles de l'invisibilité collective et de les placer en plein cœur de l'action politique, explique la porte-parole libérale en matière de Diversité et Inclusion et pour les communautés LGBTQ2. Il y a encore un trop grand manque d'inclusion, de cohérence, de compréhension, de tolérance et je pense que ce projet de loi est un geste concret pour démontrer notre volonté comme société d'aller de l'avant.» Mme Macaronne rappelle que plusieurs entreprises et organismes religieux, dont les donateurs bénéficient de crédits d'impôt, tentent de convaincre les Québécois qu'il est possible de traiter ou de guérir l'homosexualité par le biais de «thérapie». «Les thérapies de conversion ont été répudiées par le corps médical parce que non seulement elles sont inefficaces, mais elles engendrent de graves problèmes d'estime de soi et même des idées suicidaires chez les personnes qui les subissent, explique la Coalition des Familles LGBT+. Ces thérapies détruisent les individus et leurs familles. Nous ne pouvons que saluer l'intention de légiférer afin de freiner ces thérapies dommageables.» Rappelons qu’en 2012, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié une déclaration dans laquelle elle affirmait que ce type de «thérapie» constituait une grave menace pour la santé et les droits des personnes touchées. Texte de Stéphane Lévesque, Initiative de journalisme local, L'Hebdo Journal