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Le PQ se porte à la défense de l’information régionale

le mardi 25 avril 2017
Modifié à 0 h 00 min le 25 avril 2017

POLITIQUE. Une semaine après que TC Media ait annoncé la mise en vente de ses hebdos régionaux du Québec et de l'Ontario, dont Le Courrier du Sud, les députées péquistes de Taillon et de Marie-Victorin, Diane Lamarre et Catherine Fournier, demandent au gouvernement d’intervenir afin d’assurer la survie de l’information régionale.

«La décision de TC Media de mettre en vente ses journaux régionaux, quelques semaines seulement après le dépôt du budget, illustre à quel point les mesures mises en place par le Parti libéral sont insuffisantes et rendent précaire la situation des médias locaux, a déclaré Diane Lamarre. La présence médiatique dans les régions ne cesse de diminuer, tant dans les journaux que dans les réseaux nationaux d’information, télé et radio. Influence Communication nous apprend que la part de nouvelles locales diffusées à l’échelle nationale est passée de 8 à 1% depuis 2001. Il est par conséquent essentiel que l’État intervienne pour la survie de l’information en région et la diffusion des initiatives qui en proviennent. Ces nouvelles régionales font partie de la force de notre démocratie!» 

«Le gouvernement doit rapidement annoncer un plan d’action pour la survie de la presse régionale, a mentionné Catherine Fournier. Un gouvernement du Parti québécois (PQ) réunirait rapidement un groupe d’experts qui ferait des recommandations concrètes pour faire face à la crise structurelle à laquelle sont confrontés les médias. Des idées surgissent déjà: comme première mesure d’intervention, il faut absolument que les libéraux renoncent à l’idée de permettre aux municipalités de diffuser leurs avis publics uniquement sur Internet. Ces avis sont une source de revenu importante pour les journaux et les hebdos régionaux.» 

«En démocratie, l’information est essentielle. C’est par l’information qu’émergent les nouvelles voix, les réformes, les leaders. Pourquoi le gouvernement libéral s’entête-t-il à affaiblir les régions, à les dépouiller de leurs outils? Pourquoi demeure-t-il silencieux sur un enjeu d’une telle importance? Il est plus que temps pour lui de corriger le tir!», ont conclu les députées.