Le temps de dire, une pièce sur l'importance du dialogue

Les comédiens qui participent à la pièce Le temps de dire en ont mis plein la vue aux spectateurs lors de la première au Théâtre du 450, le 9 août. Une pièce sur la vie, sur la mort et sur l’importance du dialogue dans la famille. «Il y a toujours des femmes enceintes dans les funérailles, confie l’auteure de la pièce Évelyne Fournier au Courrier du Sud. C’est ça la vie, c’est éphémère.» Le temps de dire raconte l’histoire de Jean-Philippe, qui apprend en même temps que sa femme Maryse est enceinte et que sa mère Claudette souffre d’un cancer. Dans une collection de vignettes, on découvre la relation de plus en plus tendue de Jean-Philippe avec sa mère, jusqu’à ce qu’elle lui avoue le secret qui la hante. Évelyne Fournier a mis six ans à peaufiner sa pièce. Elle est ravie du travail du metteur en scène Jean Belzil-Gascon. «Il sait où s’en vont les personnages, leurs intentions, il est capable de faire de la dentelle», s’émeut-elle. Belles performances «On a des super comédiens. Ils réciteraient une liste d’épicerie et nous feraient pleurer» ajoute Évelyne Fournier. Les quatre comédiens semblent s’amuser sur scène, malgré le côté plus sombre de la pièce. C’est le metteur en scène Jean Belzil-Gascon qui a conçu le décor de la pièce. Les éclairages qui marquent les changements de vignettes ont quant à eux été créés par Élodie Ménard. Jouer pour l’avenir C’est la première fois que Le temps de dire vit sur scène. La pièce avait cependant été mise en lecture en 2018. Pour la suite, l’auteure se croise les doigts. «Si ça peut faire un petit bout de chemin, tant mieux. Sinon, ce sera ça», laisse-t-elle tomber après la première. La pièce est présentée jusqu’au 24 août à la chapelle Saint-Antoine, 150, rue Grant, dans l’arr. du Vieux-Longueuil. Les représentions ont lieu les jeudis, vendredis et samedis à 20h. Rens.: www.theatredu450.ca.