Les athlètes sont aussi arbitres en volleyball de plage

ORGANISATION. «L'équipe féminine du Sud-Ouest, rapportez-vous au terrain 3 pour votre match à arbitrer», pouvait-on entendre samedi, à la plage Jean-Doré.

C'est ainsi que Noémie Jacques et Alyson Laberge, de l'équipe de volleyball de plage du Sud-Ouest, se sont retrouvées dans deux fonctions temporaires, une sur la chaise haute de l'arbitre en chef et l'autre, sur les lignes de côté d'en face, comme adjointe, pour arbitrer un duel entre deux équipes rivales ne faisant pas partie de leur groupe de compétition.

«C'est la façon habituelle de fonctionner pour les rondes préliminaires en volleyball de plage, explique Nicolas Perron, de Volleyball Québec. Le Québec n'a pas beaucoup d'arbitres de volleyball de plage. Aussi, pour économiser les coûts de tournoi, les joueurs s'arbitrent eux-mêmes lors des deux premières rondes. Aux Jeux du Québec, nous ne faisons appel aux arbitres fédérés qu'à la troisième journée de compétition. Ils sont donc bien disposés lors des matchs importants.»

«Pour les joueurs, ce n'est pas toujours évident d'arbitrer des pairs et quelquefois, ils sont moins sévères que les arbitres réguliers, mais ils apprennent, poursuit-il. Aussi, les joueurs réalisent vite les difficultés de l'arbitrage en situation critique. Quand ils sont eux-mêmes impliqués comme joueurs dans une situation controversée, ils sont plus compréhensifs. Ça correspond un peu à la camaraderie du volleyball de plage.»