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VIDÉOS - Les paramédicaux manifestent devant le bureau de Christian Dubé

le mardi 30 novembre 2021
Modifié à 0 h 00 min le 02 décembre 2021
Par Guillaume Gervais

ggervais@gravitemedia.com

Le Syndicat des paramédicaux et du préhospitalier de la Montérégie – CSN regroupe 800 membres dans la région. (Photo : Le Reflet – Guillaume Gervais)

Les paramédicaux de la Montérégie ont bravé le froid devant les bureaux du député de La Prairie et ministre de la Santé Christian Dubé, le 29 novembre, pour revendiquer plus d’engagement du gouvernement dans la négociation de leur convention collective échue depuis mars 2020.

Une cinquantaine d’entre eux, vêtus de leur uniforme de travail, ont brandi affiches et fumigènes de couleur devant les automobilistes circulant sur le boul. Taschereau.

«Comme ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Dubé doit voir à ce que nos négociations avancent et ce n’est certainement pas satisfaisant actuellement», ont déploré le président du Syndicat des paramédicaux et du préhospitalier de la Montérégie – CSN, Gaétan Dutil.

Notamment, l’ajustement salarial est l’un des points cruciaux qui demeure dans une impasse.

Selon M. Dutil, leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur.

«Nous sommes à la fois des intervenants des services d’urgence et des travailleurs de la santé», fait-il savoir.

Il maintient que ses collègues ont été tenus pour acquis durant la pandémie, car ils ont rempli plusieurs rôles afin de venir en aide au système de santé.

Une mascotte à l'effigie du ministre était présente. (Le Reflet - Guillaume Gervais)

«Le gouvernement doit nécessairement améliorer nos conditions salariales afin de régler définitivement cette iniquité envers nos collègues travailleurs de la santé qui persiste depuis beaucoup trop longtemps, et ce, malgré tous les efforts que nous avons déployés dans le passé», ajoute le syndiqué.

Charge supplémentaire

Les travailleurs de la santé sont également préoccupés par leur charge de travail qui s’est accentuée au cours des derniers mois.

«Nous voulons des mesures qui vont permettre aux membres de prendre soin d’eux,  qu’ils puissent prendre un congé quand ils sentent qu’ils en ont besoin pour leur santé psychologique», renchérit M. Dutil.

Le président indique qu’il n’y a pas de pénurie de personnel pour l’instant, mais que des changements sont espérés, sinon des employés pourraient quitter le navire en raison de l’épuisement.

Les membres ont allumé plusieurs fumigènes. (Le Reflet - Guillaume Gervais)

«Nous voyons d’un bon œil l’intention du gouvernement de nous confier de nouvelles missions par exemple dans les urgences, soutient M. Dutil. Cependant, il faut négocier des balises claires et s’assurer que cette contribution supplémentaire au réseau n’entraîne pas de conséquences négatives sur les services préhospitaliers.»

Selon lui, la population ne reçoit pas la qualité de service qu’elle mériterait d’avoir.