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Les partis sondés sur les enjeux sociaux et communautaires

le mercredi 28 septembre 2022
Modifié à 14 h 32 min le 27 septembre 2022
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

(Capture d'écran)

La Corporation de développement communautaire de l’agglomération de Longueuil (CDC AL) a sondé les candidats des circonscriptions de son territoire sur les enjeux sociaux et communautaires.

Les circonscriptions couvertes sont La Pinière, Laporte, Marie-Victorin, Montarville, Taillon et Vachon. Parmi les cinq partis invités, trois ont fourni des réponses.

Engagement envers le milieu 

Le milieu communautaire revendique une augmentation de 460 M$ du financement à la mission globale des organismes, ainsi qu’une indexation annuelle des subventions selon les coûts de fonctionnement. La CDC a ainsi demandé aux candidats si les partis s’engagent à augmenter le financement à la mission des organismes d’action communautaire autonome,

«À une échelle plus locale, qu’allez-vous faire pour soutenir la mission des organismes d’action communautaire autonome?» a-t-elle aussi demandé.

La Coalition avenir Québec (CAQ) a vanté l’investissement de 1,1G$ sur 5 ans dans son Plan d’action gouvernemental en action communautaire. «La CAQ et notre gouvernement a rehaussé le budget du POSC (mission globale), c’est 127,1M$ en quatre ans et ce montant exclut l’indexation», a souligné le parti. 

La CAQ s’est également engagée à investir 20 M$ supplémentaires pour soutenir le réseau des banques alimentaires au Québec. 

Du côté du Parti québécois (PQ), on a promis une hausse du financement des organismes communautaires de 460M$ par an, à la mission globale, dont 370 M$ au Programme de soutien aux organismes communautaires.

Sur le plan local, les candidats se sont engagés entre autres à accompagner les organismes afin de les soutenir dans leurs demandes.

Chez Québec solidaire, Manon Blanchard (Taillon) a rappelé la volonté du parti d’«instaurer un réel financement à la mission des organismes d’action communautaire autonome couplé à un investissement supplémentaire historique de 292 M$, annuellement, pour les 4 prochaines années.»

«Étant personnellement engagée pour la reconnaissance et l’autonomie des organismes communautaires, il est évident que leurs représentants auront toute mon attention comme députée», a-t-elle indiqué.

Reconnaissance du développement social

Sur cet enjeu, deux questions ont été posées :

-De quelle manière votre parti politique envisage-t-il de reconnaître et soutenir le développement social à l’échelle locale?

-Vous engagez-vous à lancer un nouveau plan de lutte à la pauvreté et à reconduire le Fonds québécois d’initiatives sociales?

«La meilleure façon pour lutter contre la pauvreté, c’est de créer de la richesse et de bien la redistribuer. C’est ce qu’on a fait depuis 4 ans, en relançant l’économie et en créant de bons emplois», a entre autres répondu la CAQ, qui mise aussi sur l'éducation.

La réponse du PQ s'est déclinée en huit engagements. Parmi eux, on compte hausser graduellement le salaire minimum jusqu’à 18$/heure, doubler le crédit d’impôts pour la solidarité sociale et créer un ticket anti-inflation (1 200$ pour les salariés de moins de 50 000$ par année et 750$ pour les salariés dont le salaire est situé entre 50 000$ et 80 000$).

Manon Blanchard, de QS, a insisté sur l’ajout dans le budget de 1,293G$ en moyenne, par an, consacrés à la lutte à la pauvreté. «Pour que la politique québécoise soit réellement entre les mains des groupes, des citoyennes et citoyens, nous mettrons en place des instances régionales de gouvernance dotées de budgets et de pouvoirs reconnus», a-t-elle évoqué. 

Elle s'est engagée aussi à proposer à la communauté la gestion participative d’un budget citoyen afin de mettre en place des actions collectives propres à la réalité de Taillon.

Mme Blanchard a soutenu qu’un «plan de lutte à la pauvreté est sans contredit une nécessité. Nous y travaillerons ensemble. Les engagements de Québec solidaire dans la lutte à la pauvreté sont majeurs.»

Les candidats ont été appelés à se prononcer également sur la transition socio-écologique, l’accessibilité universelle au logement, ainsi que le transport collectif. Les réponses sont détaillées sur le site Web de la CDC-AL.