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Les risques d’inondations demeurent faibles ce printemps

le mercredi 03 mars 2021
Modifié à 13 h 49 min le 01 mars 2021
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Tout indique que les risques d’inondations demeurent faibles cette année à la fonte des glaces, selon les récentes données hydrologiques répertoriées par le Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent. Dans une mise à jour publiée le lundi 1er mars, le Conseil indique que le risque d’inondation des berges du lac Ontario et du cours supérieur du fleuve Saint-Laurent a diminué depuis décembre dernier. « En décembre, une analyse du risque nous apprenait qu’il y avait 28 % de chances pour que les niveaux d’eau dépassent les seuils auxquels se produisent des dégâts dans de nombreuses collectivités riveraines. Ce risque se situe maintenant à 8 %, de même que pour les pourtours du lac Saint-Louis et le long du cours inférieur du fleuve Saint-Laurent », fait-on savoir. Selon l’organisme, qui assure la gestion des niveaux d’eau des G5rands lacs et du Fleuve, cette diminution du risque est en grande partie attribuable au temps sec qui perdure depuis le début janvier sur l’ensemble du bassin des Grands Lacs. [caption id="attachment_108912" align="alignnone" width="444"] Les données hydrologiques en date du 25 février 2021. (Conseil international du lac Ontario et du fleuve Saint-Laurent)[/caption] « Le niveau d’eau du lac Ontario a diminué de 8 cm en janvier et de 7 cm en février pour se situer actuellement à 11 cm (4,3 po) en dessous de sa moyenne à long terme pour cette période de l’année. Il est en outre inférieur de près de 2 pi (58 cm) à ce qu’il était à la même période l’an dernier et il est à son plus bas pour cette période de l’année depuis 2015. » En raison de l’incertitude des conditions saisonnières et de la possibilité que celles-ci puissent changer rapidement, le Conseil compte se réunir régulièrement d’ici au printemps. Le risque de crues sur le lac Ontario demeure une faible probabilité en 2021 et est beaucoup moindre que ce qu’il était à la même période l’an dernier. Toutefois, le Conseil continue d’insister sur le fait que, si les conditions météorologiques du bassin devenaient très pluvieuses, comme ce fut le cas en 2017 et 2019, aucune stratégie de déviation n’empêcherait les niveaux d’eau de causer des inondations et des dommages aux propriétés riveraines.