Les spéculations sur l'avenir de Torrey Mitchell ont vite débuté

LNH. Torrey Mitchell, de l’arr. de Greenfield Park, s'est fait un nom comme jamais au Québec en connaissant de bonnes séries éliminatoires, marquant notamment le premier but du Canadien en séries contre les Sénateurs d'Ottawa.

Deux jours après l'élimination du Canadien contre le Lightning de Tampa Bay, son avenir et celui de Jeff Petry avec le Canadien étaient sur toutes les lèvres, tous deux étant joueurs autonomes sans compensation.

L'ex-joueur par excellence des séries éliminatoires 2001-02, alors que les Riverains du Collège Charles-Lemoyne avaient été champions du Midget AAA, a terminé les séries au 5e rang des marqueurs du Canadien. Il compte un but et 4 passes, une fiche de + 4 sur le 4e trio et un temps de jeu moyen 12,5 minutes par match. Il a aussi été souvent appelé à prendre les mises au jeu critiques en fin de match à la droite de Carey Price.

L'entraîneur brossardois Patrice Bosch est de ceux qui pensent que le Canadien le gardera, si une entente salariale est possible.

«Il a été très bon et a montré sa vraie valeur pendant les séries. Je l'ai vu joué chez les midget et au hockey universitaire américain, il était rapide et avait des habileté offensives évidentes. Le temps de glace de qualité qui lui a attribué Michel Therrien montre que Torrey est devenu un de ses hommes de confiance. En bonus, il a contribué offensivement même s'il jouait sur le 4e trio, sans participer aux avantages numériques.»

Intéressé à poursuivre sa carrière à Montréal

Lors de la traditionnelle entrevue de fin de saison au Complexe sportif Bell de Brossard, Mitchell a été clair sur ses intentions, mais s'est abstenu d'interpréter celles du Canadien.

«J'espère poursuivre ma carrière ici à 100%. J'ai aimé mon expérience avec le Canadien, c'était spécial d'endosser cet uniforme. Mais je ne sais pas quelles sont les intentions du Canadien», a-t-il commenté.

Le joueur de centre deviendra joueur autonome sans compensation le 1er juillet, à la fin de son contrat de trois ans qui lui rapportait 1,9 M$ par saison, débuté avec le Wild du Minnesota.

La plupart des analystes sportifs soulignaient la volonté du Canadien de garder Mitchell, tout en doutant de l'intérêt de payer un joueur de 4e trio 2 M$.

La masse salariale des équipes augmentera moins que prévu dans la LNH à la suite de la dévaluation du dollar canadien, qui a grugé les profits de plusieurs équipes. Mais comme les autres équipes sont elles aussi soumises aux mêmes pressions sur leur budget, peut-être les deux parties s'entendront-elles.