Opinion
Tribune libre

Opinion: les tournages dans le Vieux-Longueuil, une véritable plaie

le mercredi 07 octobre 2020
Modifié à 13 h 37 min le 09 octobre 2020

Les tournages sont devenus une véritable plaie dans le Vieux-Longueuil. L’arrogance des producteurs et le silence complice du Bureau du cinéma et de la télévision de Longueuil font en sorte que ce milieu de vie urbain n’appartient plus à ses citoyens envers lesquels la municipalité n’a aucune retenue lorsque vient le temps de les taxer. À LIRE AUSSI: Tournages dans le Vieux-Longueuil : la Ville répond Impossibilité de stationner ou de circuler, occupation sans permission de terrains privés et plus récemment, utilisation sans vergogne des bacs à ordure des citoyens pour jeter des quantités impressionnantes de masques des équipes – coronavirus oblige – semblent être dorénavant la façon de faire de producteurs sans gêne qui s’approprient un milieu de vie qui ne leur appartient pas. Paradoxalement, Longueuil émet d’une main des permis pour des travaux de rénovation, mais d’une autre main, elle donne un pouvoir démesuré aux équipes en leur donnant la possibilité de paralyser ces mêmes travaux avec des préavis parfois aussi courts que 18 heures par le biais d’un feuillet distribué dans les boîtes aux lettres sur l’heure du midi pour le lendemain matin. Il est même arrivé que ce préavis ne soit carrément pas donné aux résidents. Pour ce qui est du Bureau du cinéma et de la télévision de Longueuil, non seulement il ne répond pas, mais en plus, il est complice par son silence des producteurs en ne s’assurant pas que les droits des citoyens soient respectés. Qu’est-ce qu'il faudra pour faire entendre raison aux dirigeants de Longueuil afin qu’ils protègent les droits de leurs citoyens? D’ici là, l’inaction de la Ville fait en sorte que ce sont les contribuables qui sont pénalisés. Non, les tournages ne sont pas les bienvenus dans le Vieux-Longueuil parce qu’ils sont de véritables nuisances pour les gens qui en habitent ses quartiers. Allez donc tourner ailleurs. Ça suffit. Robert Gratton, Longueuil