Lock-out chez DEMIX Saint-Hubert : les employés manifestent

Les chauffeurs des bétonnières de DEMIX de l’usine de Saint-Hubert ont manifesté le 30 septembre pour dénoncer «l’attitude cavalière de leur employeur qui cherche à tout prix à briser leur solidarité». L’employeur a déclenché un lock-out quelques heures après le début de la grève des employés, le 24 septembre. Les employés reprochent aussi à DEMIX d’avoir recours à son concurrent Lafarge pour transporter le béton. «Notre employeur cherche par tous les moyens à nous briser, c’est pourquoi nous avons déposé une requête en sauvegarde au Tribunal administratif du travail, a indiqué le président du syndicat, Patrick Durand. Mais nous resterons forts et solidaires, tant qu’il le faudra!» Les travailleurs de DEMIX St-Hubert, sans convention collective depuis le 30 avril, réclame la parité salariale avec les usines de LaSalle et de Longueuil, où les chauffeurs gagneraient 3$ de plus l’heure, selon le syndicat. «C’est le même employeur, le même travail, ça ne fait aucun sens qu’ils n’aient pas le même salaire, dénonce Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière.  Il faut à tout prix régler cette inégalité.» La présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) Annette Herbeuval assure l’appui du Conseil aux employés «tant et aussi longtemps que leur employeur n’entendra pas raison». Demix Béton Saint-Hubert n'a pas retourné l'appel du journal. (A.D.)