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Longueuil crée une table de concertation pour la préservation du parc Michel-Chartrand

le mercredi 24 mars 2021
Modifié à 16 h 50 min le 23 mars 2021
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

Alors que le parc Michel-Chartrand est aux prises avec de nombreuses problématiques, dont une surpopulation de cerfs de Virginie, la Ville de Longueuil annonce la création d’une table de concertation qui proposera des solutions de conservation et de maintien écologique pour ce grand parc-nature. Depuis plusieurs années, le parc Michel-Chartrand subit les effets néfastes de l’agrile du frêne, d’une fréquentation accrue de ses milieux naturels ainsi que d’une surpopulation de cerfs de Virginie qui mettent en péril sa préservation. La table de concertation, qui sera mise en place au mois de mai, sera composée d’intervenants et d’experts de différents domaines, de même que de représentants de la communauté. Elle devra recommander à la Ville des mesures durables pour la protection des milieux écologiques du parc, incluant la gestion de la faune et la régénération de la végétation. Après que l’opération planifiée d’euthanasie d’une quinzaine de cerfs l’automne dernier ait soulevé un tollé de protestations de la population, la Ville indique que des mécanismes d’information et de dialogue avec les citoyens seront mis de l’avant afin de les faire participer aux réflexions de la table de concertation. À LIRE AUSSI : Euthanasie des cerfs : «c'est ce que la Ville doit faire», soutient un biologiste Le comité devra émettre ses recommandations avant la fin de l’automne 2021. Les recommandations qui le requièrent seront soumises aux autorités compétentes, incluant le Comité d’éthique de l’utilisation des animaux de l’Université de Montréal et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour ce qui est de la gestion de la population des cerfs de Virginie. «Les problématiques de gestion de la faune n’étant pas de compétence municipale et affectant de nombreuses villes du Grand Montréal, Longueuil compte sur l’expertise de ces instances pour s’assurer que les approches à privilégier s’appuient sur des principes éthiques et scientifiques reconnus», indique la Ville par voie de communiqué. À LIRE AUSSI : Relocalisation des cerfs : un casse-tête plus compliqué que prévu Rappelons qu’à ce jour, l’entreprise Sauvetage animal, à qui a été confié la mission de relocalisation des cerfs qui devaient être euthanasiés, n’a toujours pas obtenu son certificat de bons soins des animaux du Comité d’éthique de l’utilisation des animaux de l’Université de Montréal (UdeM). À LIRE AUSSI : Le rapport d'expert fait état de lacunes majeures dans le protocole de Sauvetage animal