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Économie

Longueuil réduit de 50% les baux de ses locataires

le mercredi 10 février 2021
Modifié à 16 h 48 min le 09 février 2021
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

La Ville de Longueuil permet aux entreprises logées dans ses locaux de souffler un peu. Les locataires du 100 Place Charles-Le Moyne, du Port de plaisance et du Marché public de Longueuil bénéficieront d’une réduction de 50% de leur loyer, pour la période de sept mois. Le conseil municipal a aussi autorisé en janvier la suspension des pénalités aux baux des locataires du Marché public pour la même période. La Ville vient ainsi pallier le fait que les entreprises situées dans des immeubles municipaux n’étaient pas éligibles aux programmes gouvernementaux tels que l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC)., Grâce à ce programme fédéral, aussi soutenu par Québec, le locataire ne payait finalement que 25% de son loyer. Cette aide a pris fin en septembre 2020 et a été remplacée par la «Subvention d’urgence du Canada pour le loyer» (SUCL). Celle-ci permet de couvrir jusqu’à 65% des frais fixes admissibles des entreprises, commerces et OBSL qui ont subi une baisse de leurs revenus en raison de la pandémie.  Elle peut s’appliquer rétroactivement au 27 septembre 2020. La Ville a donc proposé une réduction de loyer pour la période du 1er mars au 27 septembre. «Nous espérons qu’une réduction de loyer temporaire correspondant à 50 % du loyer pour une période de 7 mois et la SUCL nous permettra de conserver la majorité des locataires en place», exposent les documents de la Ville. «La Ville a intérêt à essayer de garder les locataires actuels, car dans une économie en temps de pandémie et très probablement postpandémie, il sera très difficile de trouver de nouveaux locataires», est-il aussi mentionné. Plus tôt en 2020, les locataires du Marché Public de Longueuil ont bénéficié d’une réduction de loyer. La nouvelle et l’ancienne réduction ne dépasseront pas ensemble 50% de réduction. Plusieurs locataires se sont retrouvés en défaut de paiement en raison des pertes de revenus importantes subies durant les derniers mois. Il s’agissait dont d’une demande répétée de plusieurs locataires de réduire le coût du loyer, qui est basé notamment sur l’achalandage.