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Éducation

L’Université de Sherbrooke en attente d’indications pour ses huit étudiants saoudiens

le mercredi 08 août 2018
Modifié à 14 h 45 min le 08 août 2018
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

INTERNATIONAL. Les récents événements entre l’Arabie saoudite et le Canada ont des répercussions sur les étudiants universitaires saoudiens actuellement au Canada, qui seront rapatriés ou relocalisés. Huit d’entre eux étudient à l’Université de Sherbrooke, qui est présentement en attente d’indications des instances concernées. Le 3 août, le gouvernement avait indiqué être préoccupé par les arrestations de militants pour les droits des femmes en Arabie saoudite, dont la sœur de Raïf Badawi, Samar Badawi. Tout a déboulé par la suite, le royaume saoudien expulsant l’ambassadeur canadien Dennis Horak, stoppant les relations commerciales avec le Canada et rapatriant son ambassadeur qui était à Ottawa. L’Arabie saoudite souhaite maintenant rapatrier ses étudiants présentement au Canada. En raison du respect des données nominatives et confidentielles au regard des étudiants, l’Université de Sherbrooke ne peut indiquer combien des huit étudiants fréquentent le campus de Longueuil. L’établissement d’enseignement a indiqué n’avoir aucun étudiant actuellement en échange en Arabie saoudite. «Il est encore trop tôt pour connaître l’incidence de cette décision sur les étudiants et nous suivons la situation de près», a indiqué le professeur et vice-recteur aux relations internationales de l’Université de Sherbrooke Jean Goulet. «Le Canada défendra toujours les droits de la personne, incluant les droits des femmes et la liberté d'expression dans le monde entier. Nous n'hésiterons jamais à promouvoir ces valeurs et nous croyons que ce dialogue est essentiel à la diplomatie internationale», a déclaré la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland par voie de communiqué, le 6 août. L’Université de Sherbrooke devrait avoir plus d’informations au courant des prochains jours.