Michel Demers restera en prison pendant les procédures judiciaires

L'homme arrêté en janvier après une série de gestes à caractère sexuel, dont une agression dans le stationnement des Promenades St-Bruno, a renoncé à son enquête de remise en liberté hier. Il sera donc détenu pendant tout le processus judiciaire.

Michel Demers, 51 ans, a été arrêté le 15 janvier à Saint-Lin-les-Laurentides. Deux jours plus tôt, il se serait adonné à une série d'infractions à caractère sexuel dans quatre villes de la région métropolitaine, soit Terrebonne, Mascouche, Saint-Bruno-de-Montarville et l'arr. de Saint-Hubert.

Une agression particulièrement grave aurait eu lieu aux Promenades St-Bruno. Vers 21h15, une femme a contacté le Service de police de l'Agglomération de Longueuil (SPAL). Elle affirme avoir été agressée dans une camionnette blanche, dans le stationnement du centre commercial.

La jeune femme a été reconduite à l'hôpital pour des soins physiques et psychologiques. Elle a reçu son congé le soir même.

Un peu plus tôt dans la soirée, à Terrebonne, une femme a été interpellée par un homme dans une camionnette de couleur pâle. Lorsqu'elle s'est aperçue que l'homme exhibait son pénis, elle a appelé la police.

Lorsqu'il est devenu apparent que ces deux événements ainsi que ceux de Mascouche et Saint-Hubert étaient liés, l'enquête a été confiée à la Direction des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, qui a arrêté Demers le lendemain.

Demers fait face à deux chefs d'agression sexuelle armée, deux chefs de séquestration, quatre chefs d'action indécente, deux chefs d'utilisation d'une arme dans la perpétration d'un crime, un chef d'entreposage négligent d'une arme à feu et un chef de possession de stupéfiants. Il sera de retour en cour le 10 mars.

L'homme a une importante feuille de route criminelle. L'homme plus d'une quinzaine de condamnations depuis 1984 pour des dossiers de vol, de violence et de stupéfiants, entre autres.

Avec la collaboration de Jos Morabito.