Faits divers

Momo Challenge : les policiers appellent à la prudence

le vendredi 17 août 2018
Modifié à 14 h 46 min le 17 août 2018
Par Vanessa Picotte

vpicotte@gravitemedia.com

Le Service de police de l’agglomération de Longueuil a été informé que des adolescents du territoire ont été contacté afin de relever le Momo Challenge, un défi qui se répand notamment sur l’application de messagerie WhatsApp. Selon TVA Nouvelles, le fonctionnement du défi demeure encore nébuleux, mais selon plusieurs témoignages recueillis, Momo met au défi les adolescents d’engager la conversation avec le personnage. S’il ne répond pas à l’invitation et refuse de suivre ses indications, le personnage, qui affiche des yeux sortis de leur orbite et un large sourire, fait parvenir des images violentes ou des menaces à l’interlocuteur. Les policiers désirent rappeler aux citoyens que s’ils sont victimes de cette cyberintimidation, de ne pas ouvrir le lien et surtout, de ne pas tenter de relever le défi. Le SPAL invite plutôt les citoyens à prendre une capture d’écran et à fermer cette fenêtre par la suite. Il est important de les contacter en composant le 911. «Leur approche est de vous laisser croire qu’ils savent des choses sur vous. En réalité, ils connaissent de vous que ce que vous, vos proches ou vos amis avez publié sur les réseaux sociaux et le web. Ils vous inviteront à entrer en contact avec eux via certains sites web ou réseaux sociaux», explique le SPAL, par voie de communiqué. Actuellement, l’application WhatsApp aurait été utilisé lors d’événement impliquant le Momo Challenge. Le SPAL précise que «c’est à partir de ces échanges qu’ils obtiendront des renseignements vous concernant et vous menaceront d’utiliser ces informations». Les policiers rappellent que bien des personnes peuvent utiliser cette arnaque pour tenter d’atteindre une personne. «Il pourrait s’agir d’une personne de votre entourage connaissant votre adresse et des détails précis vous concernant. Ne vous laissez pas berner, il s’agit d’un canular et il est important de ne pas y répondre», indique le SPAL. Les policiers rappellent également que les gens qui seraient tentés de faire une mauvaise blague en utilisant cette plateforme et en incitant des gens à commettre certains gestes sont passible d’accusations au Code criminel.