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Montérégie-Centre: le personnel de la santé réclame un traitement juste et équitable

le mardi 02 juin 2020
Modifié à 14 h 23 min le 02 juin 2020

Les membres de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) du CISSS de la Montérégie-Centre ont marché devant l’hôpital Charles-Lemoyne mardi midi pour protester contre le traitement que le gouvernement actuel leur fait subir. «Refus des primes pour nos membres en centre hospitalier et réduction de vacances, voilà des décisions qui discréditent l’implication quotidienne et vitale de travailleurs alors qu’ils sont engagés à fond au cœur de l’offensive contre la COVID-19, indique l'organisation par voie de communiqué. Ce n’est pas une manière de prendre soin, ni de reconnaître l’importance de ceux qui s’essoufflent dans l’ombre.» L'APTS rappelle que dans les centres hospitaliers, la totalité de ses membres sont exclus des primes forfaitaires pouvant aller jusqu’à 1000$ par mois. C’est donc dire que le travail que fait, par exemple, une technologue en imagerie médicale ou une physiothérapeute n’est pas reconnu comme celui d’une infirmière ou d’une préposée qui sont sur le même étage, au même moment et avec la même clientèle. «Nous demandons un traitement juste et équitable pour nos membres; c’est vital!» indique la présidente de l'APTS du CISSS de la Montérégie-Centre Janel Etchie. «Il est essentiel de respecter nos membres pour la poursuite de la lutte contre la pandémie de COVID-19, qui n’est pas terminée», surenchérit le représentant national de la Montérégie-Centre Benoit Audet. L'APTS déplore par ailleurs que depuis la mise en place de l’arrêté 2020-007, les demandes de congés, les fériés et les vacances sont difficilement octroyés et souvent coupés à la dernière minute. «Nous tenons le réseau à bout de bras. Quelle reconnaissance obtient-on en retour?, questionne la présidente de l’APTS nationale Andrée Poirier. Nous sommes gérés par des arrêtés ministériels. L’application de nos conventions collectives sont réduites. La COVID-19, elle, ne discrimine pas. Nous sommes tous à risque. Un traitement équitable, c’est vital si on ne veut pas couler avec la crise!» (Source: APTS)