Actualités
COVID-19

Nombre record de cas de COVID-19 : l'avenir de la deuxième vague entre les mains des citoyens selon le ministre Dubé

le mardi 06 octobre 2020
Modifié à 14 h 52 min le 06 octobre 2020
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Le Québec a connu ce mardi une nouvelle hausse record du nombre de cas de COVID-19  avec un total de 1364 cas confirmés dans les dernières 24 heures. Le ministre de la Santé Christian Dubé croit qu'il est encore possible de casser la deuxième vague, mais pour ce faire, les citoyens doivent faire des efforts et suivre les consignes sanitaires.  «Les chiffres d’aujourd’hui, c’est le résultat [des actions] des dix derniers jours. Si c’est encore plus mauvais demain et après-demain, c'est à cause de ce qu’on a vu aux tam-tam il y a quelques jours, a illustré le ministre de la Santé en mêlée de presse devant les journalistes. C’est ça qu’il faut comprendre. C’est à partir d’aujourd’hui que vous pouvez faire une différence.» M. Dubé a rappelé que la montée de la deuxième vague a été très rapide. Le 8 septembre, le gouvernement présentait son système de paliers par couleur. Vingt jours plus tard, près de 75% de la population du Québec se retrouve en zone rouge - alerte maximale. Les effets de contamination d'une population plus jeune depuis les dernières semaines se font désormais sentir. «Là vous voyez bondir de plus de 10% les  hospitalisations en une journée. Plus de 30 hospitalisations en une journée et plus de 15 décès. (...) La transmission communautaire finit par avoir un impact et se répand dans les milieux de vie», explique le ministre. M. Dubé a souligné qu'il était possible que d'autres régions passent dans le rouge si les mesures sanitaires ne sont pas suivies. La clé pour casser la deuxième vague est de limiter ses contacts, a-t-il répété. Un plan pour l'Halloween ? Questionné à savoir si le gouvernement et la Santé publique allaient donner sa position par rapport au porte-à-porte à l'Halloween, le ministre Dubé a indiqué qu'il était trop tôt pour l'instant. Il a toutefois mentionné que le gouvernement avait demandé à la Santé publique de se pencher sur un protocole pour que les tout-petits puissent célébrer l'Halloween en toute sécurité.