Opinion - Et si on arrêtait de détruire leur habitat ?
(Photo: Le Courrier du Sud - Archives)
Bravo au gouvernement provincial et au MFFP qui imposera de sévères et lourdes amendes aux gens qui ont à cœur le bien-être de la population animale, en nourrissant les cerfs de Virginie, notamment au parc Michel-Chartrand, mais aussi aux quatre coins de la province. Sauf évidemment à Anticosti où il faut que les gens bien nantis qui partent chasser le chevreuil à l’automne, juste en ouvrant la porte de leur chalet de pourvoirie, aient le loisir d’avoir des chevreuils bien dodus à abattre!
Sachant que les pauvres chevreuils sont coincés au parc Michel-Chartrand, n’y aurait-il pas lieu de se poser certaines questions avant d'interdire leur nourrissage ou pire encore - leur abattage - du genre: pourquoi les cerfs ne vont-il pas ailleurs faire leur vie de cerf? Parce qu'il n'y a plus de place pour eux. La Ville (et bien d’autres villes aussi) octroie des permis de construction PARTOUT sur le territoire, des habitations de toutes sortes se construisent sur le territoire des cerfs. Plus ça va, moins il y a de place pour eux.
D’ici quelques années, ils ne seront qu’un lointain souvenir et les gens se demanderont bien pourquoi il y a un club de golf qui s’appelle Le parcours du cerf.
Est-ce qu’il y a encore des gens qui ont une conscience morale? On ne peut laisser quiconque ou quoi que ce soit, mourir de faim! La Ville elle-même le dit : il n’y a pas assez de nourriture pour la soixantaine (sûrement moins que ça vu l’énorme perte de chevreuils liée à des accidents cet hiver) alors pourquoi ne pas laisser faire les gens qui leur offre de la nourriture (évidemment, on parle ici de nourriture appropriée pour des chevreuils, pas de petits gâteaux Vachon ou des carottes qu’ils ont peine à digérer).
Je trouve vraiment déplorable que les animaux occupent une si infime place dans notre société. Alors au nom du cash et du pouvoir, laissons mourir les animaux et construisons des condos!
Et que dire des bernaches du même parc qui se font voler leurs œufs dans leur nid? Ne me partez pas là-dessus …
J. Leduc