Opinion

Opinion - Notre eau douce n’est pas éternelle

le vendredi 12 août 2022
Modifié à 17 h 07 min le 11 août 2022

Le Québec compte de nombreux plans d'eau douce comme le Lac Saint-Louis que l'on peut voir sur la photo. (Photo : Le Soleil - Valérie Lessard)

Saviez-vous que notre belle planète est constituée de moins de 1% d’eau douce accessible ? Avec la hausse de la température, les glaciers qui constituent une importante réserve d’eau douce fondent à une vitesse grand V. Certains sont déjà condamnés et sont appelés à disparaître. Les conséquences sont désastreuses et ont déjà affecté des populations. L’expression migrant climatique est d’ailleurs apparue.

Hier j’ai pris connaissance qu’au Mexique les robinets sont à sec. Il n’y a plus d’eau disponible. Les gens se ruent pour en obtenir. Il en est de même en France où les canicules se poursuivent à un rythme effréné. Cela est catastrophique et à plus d’un niveau.

Les compagnies Amaro, Eska, Nestlé Pure Life ont depuis longtemps flairé la bonne affaire. L’eau potable des grands lacs est pompée et embouteillée. Cette eau qui est gratuite et pour laquelle vous payez ! Renversant ! Alors que le coût de la vie atteint des sommets inégalés, voilà où vous pourriez économiser. De plus, la fameuse bouteille de plastique se retrouve majoritairement aux déchets et pollue NOTRE eau et celle de toute NOTRE planète !

Je me considère chanceuse de pouvoir consommer de l’eau au quotidien. Sans réfléchir. Toutefois j’ai inculqué très jeune à mes enfants de fermer l’eau du robinet lorsqu’elles se brossent les dents. Je conserve mon eau de cuisson des légumes, car mes plantes en raffolent. Bref, plusieurs changements lors de la vie de tous les jours qui, s’ils sont appliqués à grande échelle, feront la différence. Pour que nos enfants et petits-enfants aient toujours de l’eau en ouvrant le robinet !

Myriam Primeau, résidente de Châteauguay