Opinion
Tribune libre

Opinion - Pierre-Elliot Trudeau, un homme en disgrâce

le mardi 09 mars 2021
Modifié à 14 h 59 min le 06 mars 2021

La CBC a dévoilé un document du Département d’État américain déclassifié, nous informant que l’ancien Premier ministre canadien Pierre-Elliott Trudeau aurait révélé à l’ancien ambassadeur américain au Canada, monsieur Thomas Enders, qu’il aurait demandé à certains grands entrepreneurs canadiens faisant affaire au Québec de nuire à l’économie québécoise. Ce que nous savons, de façon assurée, c’est que le principal «entrepreneur canadien» à qui monsieur Trudeau aurait demandé de nuire à l’économie du Québec, monsieur Paul Desmarais, a fait une déclaration dans le passé lors d’une assemblée générale d’une de ces entreprises où il se vantait que depuis 20 ans, il n’investissait pas un dollar au Québec en raison de l’incertitude politique. Était-ce suite au mandat confié par monsieur P.-E. Trudeau?  Nous ne le saurons jamais. Jamais n’avait-t-on vu une preuve aussi tangible d’un projet de conspiration contre le Québec et de sa volonté de s’affranchir politiquement du Canada.  Est-ce que le projet de mise à mal de l’économie s’est concrétisé ?  Difficile à dire. Mais le simple fait d'exprimer un tel projet de sabotage économique auprès de l’ambassadeur américain illustre jusqu’où le Canada serait prêt à aller pour vaincre le nationalisme québécois et son projet d’indépendance. Face à une telle preuve accablante et troublante d’un homme d’État canadien qui aurait souhaité de la misère à tous les Québécois, tous partis confondus, il faut réaliser que les hommages et les honneurs rendus à cet homme devraient tomber.  Ainsi le nom de l’Aéroport International Pierre-Elliot Trudeau devrait être changé, par simple respect envers l'ensemble des Québécois dont il a souhaité de la misère. Je suggère le nom de «Aéroport International René-Lévesque» pour tous ceux et celles qui veulent entrer sur le territoire québécois par la voie des airs.  Ce nom est rassembleur et porte en lui-même toute l’image et le symbole d’un peuple qui veut vivre. Benoît Roy, président du Rassemblement pour un pays souverain