Opinion
Tribune libre

Osheaga: envahissement sonore

le mardi 13 août 2019
Modifié à 11 h 40 min le 13 août 2019

Vers 14h, vendredi 2 août, dans mon unité de logement situé en face de la 132, près du pont Jacques-Cartier, je perçois des vibrations agaçantes dont la signature est musicale. C’est le festival Osheaga qui est commencé. Ça m’achale toujours un peu, cette intrusion vibratoire dans ma sphère qui devrait être privée et autant que possible coupée du dehors (je précise que mes fenêtres étaient fermées). Vers 16h, je fais une promenade avec mon amie au parc Michel-Chartrand. Au travers le bruissement des feuilles dans les arbres, nous percevons un petit ronronnement rythmique dont l’origine est sûrement le site d’Osheaga, soit selon mon estimation à 5 km à vol d’oiseau. Dans une émission de radio, un animateur habitant le Vieux-Longueuil disait percevoir les sons d’Osheaga. Dans la même émission, il était indiqué que ces sons étaient même perceptibles au Stade olympique. Il me semble que ce n’est pas normal qu’une activité dans un parc, celui de Jean-Drapeau, puisse s’inviter un peu partout, notamment dans un autre parc où, idéalement, seuls les sons de la nature devraient régner. Il n’y a pas seulement Osheaga; plusieurs autres activités musicales dans le parc Jean-Drapeau produisent les mêmes effets sonores indésirables. Florian Péloquin