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Pascale Mongrain s’en va-t-en guerre contre les hélicoptères

le mercredi 04 mai 2022
Modifié à 15 h 24 min le 04 mai 2022
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Pascale Mongrain (Photo: Le Courrier du Sud − Archives)

La mairesse Pascale Mongrain s’engage à militer pour interdire les vols d’hélicoptères au-dessus de Saint-Lambert. Depuis plus de deux semaines, l’un des vols touristiques d’Helicraft qui survolait auparavant l’est de Longueuil sillonne désormais une partie du ciel de sa municipalité.

«C’est un manque de civisme. On ne peut pas permettre à des entreprises de faire autant de bruit au-dessus de quartiers résidentiels autrement paisibles. Se faire assommer avec le bruit constant ce des appareils, on dit non!» a exprimé à La Presse Mme Mongrain. 

Elle compte d’ailleurs témoigner de cette opposition citoyenne à la consultation publique sur le développement de l’aéroport qu’organisent le député Denis Trudel et la mairesse de Longueuil Catherine Fournier, à la fin mai.

Les appareils Helicraft, suivant le tracé du circuit «Saint-Laurent», partent de l’aérodrome juste à côté de l’Aéroport de Saint-Hubert pour surplomber les quartiers industriels, l’autoroute 20 puis les berges du fleuve, notamment au-dessus de Saint-Lambert.

Les hélicoptères sont autorisés à circuler au-dessus des zones urbaines à altitude de 1000 pieds et à descendre à 600 pieds à proximité de l’aéroport, a expliqué en entrevue au Courrier du Sud, lundi, le président et directeur d’exploitation d’Helicraft Jimmy Joubert. 

Il a néanmoins dit privilégier les déplacements à 1500 pieds quand c’est possible. 

Problème déplacé ?

Le problème semble avoir ainsi été déplacé, alors que NAV Canada et Transports Canada ont récemment adopté de nouveaux tracés à la mi-avril, afin que les appareils d’Helicraft cessent de survoler les quartiers résidentiels de Longueuil, en raison des plaintes répétées des citoyens contre le bruit du passage fréquent des hélicoptères. 

Heureuse du récent dénouement positif à Longueuil, la mairesse Catherine Fournier a appelé «particulièrement les autorités fédérales à s’assurer du respect du Règlement sur l’aviation canadien, qui encadre entre autres les hauteurs minimales pour les vols d’hélicoptères».