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Patrice Bosch lance un camp de perfectionnement à Saint-Hubert

le dimanche 24 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 24 mai 2015

Patrice Bosch, un natif de Brossard qui a débuté sa carrière d'entraîneur de hockey à Saint-Hubert, n'a jamais ralenti ses activités depuis qu'il a été remercié par les Saguenéens de Chicoutimi de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, cet hiver.

Il présentera un camp de perfectionnement à Saint-Hubert à la fin juillet et au début août, pendant six dimanches soir, en compagnie de plusieurs joueurs ou intervenants du junior majeur.

«Je ne fais pas ça pour me rendre riche, mais plutôt pour offrir mes connaissances et ma passion à des joueurs voulant s'améliorer. Avec des acolytes, comme Marc Brisebois (entraîneur junior), Bokondji Imama, ex-joueur du Drakkar de Baie Comeau, le gardien Nathan Ward-Raymond du Phoenix de Sherbrooke, nous voulons donner un enseignement presque individualisé à des joueurs voulant vraiment s'améliorer de niveaux atome à midget.»

Celui qui déménagera sa famille de Chicoutimi à Chambly à la fin des classes a travaillé pour l'équipe de la Suisse au Championnat mondial de hockey junior, qui s'est tenu à Montréal et Toronto.

Se perfectionner d'abord

Patrice Bosch insiste pour dire que son camp ne sera pas une école de hockey. «Ce ne sera pas une garderie pendant que les parents font leurs commissions. Un joueur simple lettre atome désireux de s'améliorer sera préféré à un midget double lettre voulant simplement patiner. Nous voulons faire les choses différemment.

Le dimanche soir n'empêchera pas les jeunes de faire d'autres activités pendant l'été, et nous utiliserons nos connaissances de haut niveau pour aider les jeunes à préparer leur prochaine saison. Par exemple, il y a une attitude à développer lorsqu'on se présente à un camp d'entraînement. Il y a des subtilités à développer en technique individuelle et collective. Nous voulons outiller nos jeunes et j'espère en accompagner à long terme», dit celui qui discute avec des équipes d'Europe et des États-Unis pour la suite de sa carrière.

La moitié des inscriptions étaient déjà comblées au moment de l'entrevue. «Pourtant, le projet est né par hasard. Je cherchais des heures de glace pour mes deux fils et mon frère Christian, un entraîneur des Jets peewee CC, en cherchait aussi pour les siens. Nous nous sommes aperçus que la demande était forte.»

Rens.: www.boschhockey.com

Une série Canadien-Lightning décidée par une mince marge

Patrice Bosch n'a manqué aucun match de la série Canadien–Tampa Bay.

«C'est une série qui a montré comment la marge est petite entre la victoire et la défaite. Je crois que c'est vrai que le Canadien n'a pas marqué assez de buts, mais dans les équipes du 2e tour, les Rangers se sont faufilés en demi-finale avec une moyenne de buts inférieure à celle du Canadien. Et Calgary a été facilement sorti, malgré une meilleure moyenne. Les amateurs se font rapidement une idée, mais un gars talentueux comme Marc Bergevin, entouré d'une solide équipe fera une analyse plus approfondie et prendra de bonnes décisions.»

Pour Bosch, les méthodes d'analyse sont plus poussées que jamais au hockey moderne. «La plupart des entraîneurs regardent et analysent surtout les chances de marquer. J'ai déjà eu un joueur critiqué publiquement pour son manque de production, qui provoquait pourtant 35% des chances de marquer de l'équipe. Lors du 6e et dernier match de la série, le Canadien n'a eu que trois chances à la moitié du match, alors que c'est supposé être une dizaine. Marc Bergevin et son équipe ne s'arrêteront pas là. Ils évalueront contre qui et dans quelles circonstances un tel a eu des chances de compter et pourquoi il les a réussies ou ratées. La marge est si mince entre le gain ou le revers que les décisions tiendront compte de plusieurs facteurs.»