Sports

Plus de 250 athlètes à la 2e édition du Superman Challenge de CrossFit

le mardi 21 juillet 2015
Modifié à 0 h 00 min le 21 juillet 2015

COMPÉTITION. Sébastien Glaude était un policier de Longueuil apprécié de tous ses collègues et surtout admiré pour ses victoires à répétition sur un virulent cancer. Son surnom de Superman n'était pas surfait pour un gars qui surmontait la maladie avec courage tout en s'occupant de ses deux jeunes enfants, qui ont récemment eu deux ans.

Quand deux de ses collègues policiers pratiquant le cross-fit, Dominic Ahier et Philippe Tessier, se sont associés à un spécialiste de ce sport, Marc-André Ranger, de l'Usine CrossFit Taschereau, pour organiser une compétition qui s'appellerait le Superman Challenge, un bon montant d'argent a été donné à la famille de leur héros pour l’aider dans sa lutte. Mais en novembre 2014, leur modèle a malheureusement perdu son combat.

Un événement inspirant

«Le Superman Challenge a depuis été légèrement modifié, à la demande de Sébastien et avec l'accord de sa conjointe, explique Dominic Ahier. Il nous a demandé de continuer la compétition, non pas à des fins de financement, mais pour permettre à ses deux enfants de savoir qui était leur père et d'influencer leurs valeurs.»

La communauté policière et celle du cross-fit a dit oui unanimement et les organisateurs sont à faire de cet événement annuel un des mieux organisés, un des plus courus et surtout, un des plus inspirants au Québec.

Pour réussir leur coup, le rendez-vous des athlètes du cross-fit, qui avait été présenté sous de coûteux chapiteaux à l'extérieur et une température incertaine en 2014, a été déplacé à l'aréna Olympia de Longueuil, le 14 juin, avec l'approbation de 260 participants de 63 équipes mixtes de différents coins du Québec et de plus de 400 visiteurs.

Sur place, avec une musique continuelle de circonstance, des athlètes féminins et masculins ont passé plus de cinq heures à rivaliser dans des épreuves demandantes et variées, mais avec un plaisir évident de dépassement de soi, comme le veulent de telles compétitions.

«Pour ceux qui ne connaissent pas le cross-fit, c'est un sport où nous évitons à tout prix la routine et où il faut développer le corps dans toute sa globalité, de l'endurance pure jusqu'à la force pure en passant par la vitesse, l'équilibre ou la flexibilité, explique Dominic Ahier. C'est pourquoi les athlètes ne connaissent les épreuves demandées que quelques jours avant la compétition, pour les obliger à se développer dans leur entièreté.»

Deux catégories de compétition étaient présentées: le Scale et le RX. «Les athlètes du RX maîtrisent à peu près tous les genres d'épreuves à 100%; les autres sont dans le Scale, où les épreuves sont adaptées. Par exemple, je fais du cross-fit depuis trois ans et maîtrise bien environ 75% des exercices. Je me dirige vers le RX mais je suis présentement un Scale.»

Des devises et un protocole signifiant

La compétition réglée au quart de tour a respecté l'horaire, comme le veulent les athlètes. Une équipe de l'Usine CrossFit Taschereau a remporté la catégorie RX et le Club CrossFit de Saint-Hubert – celui de Dominic Ahier – a gagné le Scale.