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Plusieurs conclusions à l’issue de la première saison du FC Sélect Rive-Sud

le mercredi 12 septembre 2018
Modifié à 16 h 00 min le 12 septembre 2018
Par Katherine Harvey-Pinard

kharvey-pinard@gravitemedia.com

SOCCER. La première saison de la Première ligue de soccer du Québec (PLSQ) féminine a pris fin il y a quelques semaines. Le Courrier du Sud s’est entretenu avec l’entraîneur-chef du FC Sélect Marcelo Corrales afin d’établir un bilan de fin de saison. L’objectif premier du groupe d’entraîneurs était de former une équipe de filles qui habitent la Rive-Sud ou qui y ont déjà joué, et ce, afin de «développer un sentiment d’appartenance». Ce fût chose réussie, selon l’entraîneur-chef. Ils désiraient aussi compter sur des joueuses de différents groupes d’âges afin «que les plus jeunes soient entourées de filles d’expérience». Les premiers matchs de la saison se sont toutefois avérés difficiles pour la troupe de Marcelo Corrales, qui a cumulé sept défaites à ses neuf premiers matchs. «On a eu un départ très lent. Les filles ne se connaissaient pas donc ç’a été plus difficile pour la cohésion dans l’équipe», explique celui qui agit aussi comme directeur technique de l’Association régionale de soccer de la Rive-Sud (ARSRS). Ces résultats s’expliquent entre autres par l’absence de joueuses de talent, qui ont été blessées presque tout au long de la saison. Selon M. Corrales, il s’agit de leur «plus grande difficulté» cette année. «On n’a pas pu utiliser l’équipe à son plein potentiel.» Malgré tout, la formation a cumulé trois victoires, deux défaites et une nulle à ses six dernières parties afin de terminer la saison au quatrième rang du classement. Parmi les joueuses qui ont su se démarquer ou qui ont connu une progression notable, l’entraîneur nomme Érika Pion, Catherine Charron-Delage, Maude Poulin, Léonie Portelance et Alexiane Rémillard. Il ne manque pas de mentionner les deux gardiennes, Marika Laurendeau et Mélissa Dagenais, qui ont été «très présentes» malgré les défaites. «Certaines filles ont pris leur place même si elles ne jouaient pas à leur vraie position», a-t-il ajouté. Davantage de jeunes Marcelo Corrales ne se le cache pas: le calibre de la PLSQ féminine était bon. «Les autres équipes avaient des filles du Centre national de haute performance (CNHP) qui pratiquent cinq fois par semaine à l’année.» Le FC Sélect compte bien calquer ce modèle; avoir plus de jeunes joueuses et quelques vétéranes. «C’est un objectif pour 2019 que d’avoir une équipe un peu plus jeune, avec des filles qui sont motivées à s’entraîner. Lorsqu’elles ont entre 17 et 22 ans, elles ont beaucoup de choses dans leur vie. On veut des filles qui ont pour habitude de s’engager», souligne le directeur technique. Qui plus est, il espère que les joueuses du programme de développement régional de la Rive-Sud, qui ont aujourd’hui 11, 12 et 13 ans, et celles qui commencent en ligue élite, qui ont 14 et 15 ans, «se préparent déjà, dans un avenir rapproché, à pouvoir jouer» avec le FC Sélect. «On veut aller chercher des filles qui sont dans nos programmes régionaux pour former l’équipe de la PLSQ. Ça va prendre quelques années parce qu’elles sont jeunes. Mais il y a de belles cuvées qui s’en viennent», lance-t-il. Promouvoir le sport Marcelo Corrales s’était donné comme objectif, avec la mise sur pied d’une équipe semi-professionnelle, de promouvoir le soccer sur la Rive-Sud. «On a fait trois entraînements publics pour donner de la visibilité et encourager les jeunes filles à venir voir les matchs. Nous avons eu de très bonnes assistances lors des affrontements à la maison», note-t-il. Il s’est dit fier et satisfait du travail de son organisation tout au long de la saison. La PLSQ féminine comptait cinq équipes cette année. Fabrose devrait s’ajouter en 2019. Le FC Sélect tiendra un camp d’entraînement en octobre afin de voir à l’action des joueuses qui pourraient potentiellement faire partie de l’édition 2019. Les dates exactes sont toujours inconnues.